Les supporters du CSC commencent à s'inquiéter sérieusement à propos du recrutement. Pour le moment, l'entraineur Gomez est en train de les abreuver de promesses distillées sur les médias, annonçant que cinq nouveaux joueurs vont parapher leurs contrats au courant de la semaine. Il a cité les noms de Benaldjia et Kacem Mehdi. Cela n'apaise pas pour autant l'inquiétude des Sanafirs qui voient les meilleurs joueurs du CSC engagés par l'ESS, le MCA et la JSK. De sorte qu'ils s'interrogent sur le quota de joueurs encore disponibles sur le marché pour permettre au CSC de mettre sur pied la grande équipe promise par les dirigeants et apte à jouer les titres.

Il est clair qu'il y a actuellement un vide administratif au CSC et ce facteur risque de lui faire rater complètement le mercato d'été. En effet, pour le moment, les nouveaux dirigeants ne sont occupés que par les réunions et délaissent le recrutement qui se trouve pratiquement au point mort », se sont confiés à nous des supporters désemparés. Ils savent que plus de la moitié de l'effectif de la saison passée a été proposé à la libération par l'entraîneur. Par contre, pas un nouveau joueur n'a été recruté. «C'est de mauvais augure », disent-ils. Ils ont entendu parler de l'arrivée de Bentiba.

Or, celui-ci est parti finalement au MCO. On leur fait croire que le gardien international Asselah est intéressé par le CSC, mais il est retourné finalement à la JSK. « Au CSC, on parle beaucoup, mais rien ne se concrétise. Pire, après ces ratages au niveau local, on se tourne à présent vers la filière de l'émigration pour annoncer la venue de deux joueurs franco-algériens. Mais, là encore, il n'y a rien de concret. Pendant ce temps, le marché des transferts est en train de se vider », se lamentent les supporters. Ainsi donc, il n'ya aucune certitude concernant les arrivées, contrairement aux départs. Citons le cas de l'entraîneur adjoint Mounir Zeghdoud qui envisage de quitter le club parce qu'il trouve que la situation est plutôt floue.

A titre d'exemple, l'entraîneur en chef Didier Gomez, qui a obtenu carte blanche des responsables de l'entreprise propriétaire du club, l'ENTP, pour le recrutement, ignore ses adjoints. Or, il va sans dire que cette attitude inconvenante indispose tous les membres du staff technique qui l'a accompagné durant la saison écoulée. Ceci n'augure rien de bon en définitive et, en dépit du changement de propriétaire du club, les saisons se suivent et risquent de se ressembler. D'où les inquiétudes fort légitimes des supporters qui s'attendaient à autre chose de la part des nouveaux dirigeants censés mettre le CSC sur un projet sportif plus conforme avec le statut du club de l'antique Cirta.