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Les habitants de
la rue Abad Youcef de Bab
El Kantara, longue de plus de 500m et faite
entièrement d'escaliers, se plaignent des multiples dégradations que n'arrête
pas de subir leur quartier. Dégradations qui ont trait aux marches des
escaliers, pourtant réhabilitées il y a juste quatre ans, disent-ils, mais
aussi à l'enlèvement des ordures et surtout à un éclairage public des plus
défaillants avec des pans de la rue dans la pénombre ou quasiment plongés dans
le noir.
Selon certains habitants rencontrés hier, le problème de l'éclairage public leur cause beaucoup de soucis. Un sentiment d'insécurité exacerbé qui empêche les gens de profiter de la fraîcheur de la nuit, en sortant flâner dans le quartier ou veiller devant chez eux particulièrement en ces jours de ramadhan et de fortes chaleurs. La rue est pratiquement déserte et tout le monde est cloîtré chez soi dès l'adhan du ftour. Parfois, expliquent-ils encore, l'éclairage public allumé dès 19 heures, on entend des lampes qui explosent. Cela est valable dans la partie haute de la rue, faite entièrement d'escaliers. A d'autres endroits de la rue, en plus des lampes grillées, la lumière est réduite à un point lumineux. Nos interlocuteurs indiquent qu'ils n'ont eu de cesse de frapper à toutes les portes des services concernés de l'APC qui, à chaque fois, évoquent la difficulté d'accès au camion de dépannage, promettant de revenir ultérieurement avec du matériel adapté, mais ne le font pas. Les habitants évoqueront en plus d'autres problèmes comme le ramassage des ordures qui n'est pas fait régulièrement sous le fallacieux prétexte des difficultés d'accès, sans oublier la réhabilitation des escaliers, les «escaliers rouges », qui devaient être refaits à l'identique, en brique rouge comme à l'origine. Malheureusement à la place de la brique on a utilisé un ciment rouge qui s'est révélé de piètre qualité, si bien qu'après l'opération de réhabilitation menée tambour battant il y a juste un peu plus de quatre ans, les marches font apparaître déjà des lézardes et des fissures et des morceaux qui se détachent à leurs bords et contours. Les habitants lancent un appel à qui de droit pour une réelle prise en charge de leur rue. |
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