Lors de la visite du ministre de l'Industrie et des Mines à la
cimenterie de Zahana jeudi dernier, il a été question
d'un apport supplémentaire pour pallier une demande de plus en plus forte. La
première pierre d'une deuxième chaîne de production a été posée sur un terrain
nu, en amont de l'usine. Le coup d'envoi des travaux qui vont durer 31 mois a
été donné par le ministre. Les travaux ont été confiés à une entreprise
chinoise. Le coût du projet est de 30 milliards de DA. Cette ligne,
indépendante de l'usine mère, aura une capacité de 1.500.000 tonnes/an avec des
capacités d'expédition de 8.000 tonnes/jour et fonctionnera au départ avec 350
emplois directs et 1.000 indirects. Une fois réalisée, cette future usine
disposera d'un équipement de dernière technologie répondant aux normes de sécurité
et aux émissions de poussières, voire le traitement préventif de la pollution,
et soulagera l'usine mère qui est a
bout de souffle et n'arrive plus à répondre à la demande avec sa production
annuelle de 880.251 tonnes. Les longues chaînes de semi-remorques attendent des
jours et des jours pour être servis.
A Oggaz, M. Bouchouareb,
accompagné des autorités locales, s'est enquis de la gestion du foncier
industriel dans ses diverses zones et parcs.