Le mouvement associatif a été au centre des débats dans un conclave qui a réuni les représentants de la société civile, les responsables des directions concernées et organismes du secteur, au palais des congrès de la wilaya en présence des autorités locales et d'une assistance constituée en majorité de représentants de le société civile invités aux travaux de la journée intitulée «Pour la participation de la société civile dans un travail de la préservation de l'environnement». Le wali a exhorté les associations à se promouvoir et à changer de réflexes pour le rôle qu'elles auront à jouer dorénavant dans la gestion de leur circonscription. Il faut que le mouvement associatif revienne en force par l'intermédiaire des facilitations de participation dans les divers programmes initiés par l'Etat qui a instruit les P/APC et les chefs de daïras à se réunir tous les trois mois avec ces organes pour discuter des perspectives dans leur cadre de vie. L'exposé de l'inspecteur général de la wilaya a démontré le nouveau profil des associations qui doit répondre à des facteurs de conjoncture s'appuyant sur la liberté d'expression, la gestion du développement, la cohésion sociale, la gestion des crises et des risques, la concertation, l'intérêt public. Il déplore la passivité des élus sur le terrain.

De ce fait, le rôle du citoyen est primordial. Il demeure un élément d'alerte et c'est à travers lui et son association que les solutions sont apportées.

Deux ateliers ont été constitués pour enrichir ces orientations par des recommandations. Le début de cette rencontre a été marqué par une communication de la directrice de l'environnement qui a regretté l'absence totale d'associations, aggravée par la passivité du citoyen en matière de protection de l'environnement.