Près de quatre mois se sont écoulés depuis sa dernière visite dans la daïra de Ténès et voilà qu'une nouvelle fois le wali de Chlef, Aboubakr Essedik Boucetta, a tenu a se rendre dans cette ville côtière pour inspecter les réalisations en cours. Accueilli aux portes de la ville de Ténès par les élus locaux, le wali a écouté un exposé sur la réhabilitation du Vieux Ténès ainsi que de l'aménagement de l'entrée sud de la ville. Ce fut ensuite l'inspection d'un site devant abriter le siège d'une nouvelle daïra. Il faut noter que l'ancienne, qui date de l'époque coloniale, ne répond plus aux exigences de l'heure. La future daïra sera érigée sur une surface bâtie de 4.288 m2. Les travaux ont démarré ce mois de mai et devront s'étaler sur 13 mois. Le montant du marché est de 141 millions de dinars. A noter que la wali a instruit les autorités locales pour délocaliser le marché hebdomadaire (Jeudi) situé à proximité de la novelle daïra. Le wali et la délégation qui l'accompagnait se sont rendus ensuite à la statue de la Vierge Marie pour prendre connaissance du plan de réhabilitation. Il faut noter que cette statue érigée en 1930 est dans un piteux état malgré les quelque timides travaux entrepris pour lui rendre sa splendeur. Selon les services techniques, une enveloppe financière de l'ordre de 24 millions de dinars est nécessaire pour l'aménagement du site. Il en sera de même pour les murs anciens qui ceinturent la ville de Ténès qui doivent être restaurés. Puis c'est le centre-ville qui accueillera le wali où de travaux d'aménagement sont en cours. Il s'agit en fait du bitumage des trottoirs de la ville. Le wali a exigé de l'entreprise en charge du projet d'achever les travaux avant le début du mois de ramadan soit avant le 6 juin. Le pont nouvellement construit a aussi été visité. Enjambant oued Allala, le pont, long de 104 m et d'une largeur de 18,5 m, a été réalisé après l'effondrement partiel de l'ancien pont qui date de l'ère coloniale (1928). Coût du projet: près de 483 millions de dinars. Le wali a demandé que des caméras de surveillance soient installées de part et d'autre du pont pour contrôler le trafic.

Trois autres importantes structures dépendant de la direction de la culture ont été visitées par le wali. Il s'agit de la salle de cinéma et du centre culturel complètement rénovés, le Conservatoire de Charrir pour un montant de 164 millions de dinars.

Cependant, devant l'ampleur des malfaçons relevées sur le bâtiment et des délais qui accusent un retard considérable, le wali a ordonné à ses services «qu'aucun paiement ne sera effectué tant que les réserves ne seront pas levées».

A quelques mètres du rivage c'est un stade «Matéco» qui fut inauguré à la grande satisfaction des jeunes. Sur les hauteurs de la ville, le wali a visité un terrain de 35 hectares qui pourrait accueillir un millier de logements en plus de structures d'accompagnement (établissements scolaires, magasins etc.

Autre structure dont l'impact sur l'environnement n'est plus à démontrer, c'est la station d'épuration des eaux usées. Elle devra traiter environ 8500 m3/jour. On recense à la commune de Ténès, 18 points de rejet. La dernière halte du wali fut effectuée au centre de repos des moudjahidines de Oued Gseb, à environ 4 km à l'ouest de Ténès. La réception de cette imposante structure connait un léger retard. La date du 16 aout prochain a été retenue pour sa livraison à la direction des moudjahidines. Toutefois, il faut signaler que cette visite dans la commune de Ténès a permis à M. Aboubakr Essedik Boucetta de suivre de plus près les différents projets en cours et surtout de faire «des mises au point» lorsque la situation l'impose.