Les animateurs du Théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou ont organisé, hier matin, au Théâtre régional de Constantine (TRC) une conférence de presse pour présenter la pièce de théâtre ?Ali Baba', œuvre dont on doit l'écriture et la mise en scène à Hakim Traidia, artiste de théâtre et mime qui travaille et vit en Hollande. La première de la pièce est prévue, aujourd'hui, 24 décembre, à partir de 17h, sur les planches du TRC, et ce, dans le cadre du programme théâtral de la manifestation ?Constantine, capitale de la Culture arabe 2015'.

Et, aussi de la semaine culturelle des wilayas de Annaba et Tizi-OUzou qui se déroulera, à Constantine, du 25 au 28 décembre courant. Résumant la pièce ?Ali Baba' qui se présente comme un conte, mais qui n'est pas destinée qu'aux enfants, les conférenciers ont indiqué que le spectateur verra, au début, un conteur faire son entrée en scène et commencer à raconter son enfance, dans son village natal, à travers une image diffusée sur un écran. Et au fur et à mesure qu'il raconte, les personnages qu'on voit sur l'écran, lesquels ne sont autres que les habitants du village, commencent à bouger, s'animent et prennent vie. Puis, intervient un personnage mystérieux, «Kh'yal ellil, (l'ombre de la nuit), ou l'homme des contes, un intermédiaire entre les villageois et les personnages des contes fantastiques. Ce dernier confie au conteur la mission d'aller chercher ces personnages qui, dès lors, commencent à quitter le village, pour les rassembler. Le conteur utilise la formule : «Kane ya ma kane» et il se retrouve par magie dans son village natal. Il est rejoint par les villageois qui lui offrent leur aide et tous commencent, alors, un voyage plein d'aventures.

De fil en aiguille, le conteur devient, lui-même, Ali Baba et le conte prend forme, dans toute sa théâtralité, où l'on croise des personnages du conte fantastique bien connus, tels que Sindbad le marin, Djeha, M'quidech, Loundja la fille de l'ogresse, Aladin et tant d'autres.

A la fin, tous les personnages retournent au village, le conteur les revoit sur l'écran et, parmi eux, Kh'ial Ellil. Et quand on découvre son visage, il n'est autre qu'un enfant.