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Dans la lancée des opérations de relogement : Recensement des familles des immeubles classés rouge

par D. B.

Dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, une commission de daïra composée de plusieurs services sillonne depuis plus d'une dizaine de jours les quartiers de la ville dans le cadre du recensement et de la mise à jour du fichier des familles habitant des immeubles classés rouge.

Enfin de semaine la commission était à pied d'œuvre dans le quartier de Medina Djedida et devra cibler tous les quartiers. Selon des sources proches de la commission, le recensement ciblera aussi les familles habitant les terrasses, notamment celles qui ont investi les buanderies en perspective d'un éventuel relogement. Le recensement des habitants des terrasses intervient après une première opération qui avait ciblé des familles qui squattent les terrasses et les buanderies des 200 immeubles inscrits dans le programme de réhabilitation du vieux bâti à Oran. Ces vieilles bâtisses, construites durant la période coloniale, se situent sur les grandes artères du centre-ville : la rue Larbi Ben M'hidi, Mohamed Khemisti, les Aurès et les boulevards Khedim Mustapha (ex-Stalingrad) à Sidi El-Houari et Maâta Mohamed El-Habib. Les enquêteurs de l'OPGI ont recensé plus de 200 squats de terrasses dans les seuls immeubles concernés par les travaux de réhabilitation. Pour la mise à jour du fichier des familles habitant ces buanderies, on rappellera que les services de la wilaya d'Oran avaient fait état, il y a plus de deux années, de plus de 900 habitations érigées sur les terrasses des immeubles et plus de 700 familles occupant des caves à travers l'ensembles des quartiers et cités de la ville.

La majeure partie des habitations recensées a été construite sur les terrasses d'anciens immeubles notamment dans les quartiers populaires et au centre-ville. Autant de familles qui viennent grossir la liste déjà noire des familles à reloger dans le cadre de la lutte contre l'habitat précaire, enclenché par le wali d'Oran. Nos sources signalent que sur les terrasses des anciens immeubles, ce sont de petites pièces qui faisaient office de lavoirs qui ont été réaménagées et transformées en habitations. Concernant les caves occupées, c'est surtout dans les cités à grande concentration d'habitations qu'elles ont été recensées, entre autres à Yaghmoracèn, Dar El-Beida, USTO, etc.

D'autre part, selon les mêmes sources, les services concernés de l'urbanisme aux communes de la wilaya ont été instruits pour la poursuite du recensement des habitations précaires, notamment celles érigées dans les zones menacées par les inondations. Il y a lieu de rappeler que les services de l'hydraulique ont consacré une enveloppe de 70 milliards de centimes pour la préservation de la zone inondable de Sidi-Chahmi et 25 autres milliards pour la zone d' El-Braya. D'autres projets tout aussi importants ont été inscrits pour la préservation des zones ciblées à Gdyel, Benfréha, Boutlélis et El-Ançor. Au total, nos sources soulignent qu'une enveloppe de plus d'un milliard de dinars a été débloquée par la direction de l'hydraulique pour la préservation des zones inondables dans les communes de Aïn El-Turck, Sidi-Chahmi, Hassi Benokba, Hassi Bounif, El-Ançor, Hassi Ameur et El-Braya.