Sûrement pas aux peuples déjà damnés chez-eux et chez les autres ! Mais pourquoi cherche-t-on à le leur coller sur le dos ? Les faibles ne devaient pas exister, la chaîne écologique les épure, c'est Darwin qui l'a gravé dans les esprits saints des faucons et sur leur dollar corrupteur des âmes serviles. Tout devient clair, malheureusement ! Il y a plus de haine que d'amour. La véhémence est mise en exergue et se dispute le trône à la fraternité, l'égalité est une chimère et la liberté est une tromperie miroitée, elle ne s'octroie pas, elle se prend. La cruauté des crimes est établie dans toutes les niches géographiques. En Palestine, en Syrie, en Libye, en Irak, au Yémen, au Mali et voilà qu'on la voit ravageuse de vies innocentes, aussi en France.

Ceux qui se réjouissent de ces crimes sont surtout les fanatiques, les racistes, les islamophobes, les croisés des temps modernes et tous ceux qui croient à la théorie du grand remplacement (le Tsunami migratoire qui envahit l'Europe, aujourd'hui, leur fait peur). La campagne médiatique en France ressemble plus à une propagande qui vise à ce que les gens aient peur des faciès basanés qui cacheraient des terroristes kamikazes, qu'à de l'information au service du droit de savoir.

Les Maghrébins de France ont peur de l'amalgame, ils se justifient, ils s'auto-flagellent, ils s'auto-humilient, ils se sentent responsables des crimes commis en leurs noms, et au nom de leur croyance. Comment ne seraient-ils pas exaspérés, quand aujourd'hui certains nostalgériques trouvent propice le mobile pour montrer leurs rancœurs et leur exécration de la rive sud, brûlent le drapeau algérien et font l'apologie de leur racisme anti-algérien, comme si l'Algérie était derrière ce qui s'est passé cette semaine à Paris. Pourquoi ne demandent-ils pas des comptes à ces va-t'en guerre, qui ont charcuté des pays où vivaient, paisiblement chez eux, ces peuples aujourd'hui, nomadisés, essaimés, disséminés à travers le monde? Comme dit l'adage «A quoi bon aggraver votre tort par la haine ? »