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HAMMAM-BOUHADJAR: Peau neuve pour la station thermale

par Mohamed Bensafi

Le plan de modernisation de la station thermale de Hammam-Bouhadjar située à 20 km à l'est d'Aïn-Temouchent, lancé dans le cadre de la relance du tourisme thermal par le ministère de tutelle, va bientôt être mis en marche, a indiqué une bonne source. Le plan vise la mise à niveau de cet établissement et son élévation aux normes internationales sur le plan des infrastructures, équipements, et thermalisme par l'acquisition d'équipements de dernière génération.

Dotée d'une enveloppe de 76 milliards de centimes sur budget de l'Etat, cette opération va permettre à la station de se mettre au diapason des établissements mondialement connus, a précisé notre source. L'opération de modernisation vise également l'augmentation des capacités d'accueil, ce qui nécessite l'extension des structures.

Une superficie globale de 65 hectares est disponible, indique-t-on aussi. La mise à niveau concerne aussi le personnel de la station qui bénéficie régulièrement des actions de formation spécialisée sur le tas et dans les instituts relevant du secteur.

La station thermale de Hammam-Bouhadjar, inaugurée le 5 juillet 1974, s'étend sur une superficie de 16 hectares.

Actuellement, elle compte un hôtel de 30 chambres et 54 bungalows, soit au total 217 lits dont 60 pour l'hôtel, avec un restaurant gastronomique de 250 couverts, une piscine et une salle de spectacles, notamment. Cette station thermale de HBH doit cependant bénéficier de projets hôteliers et bungalows permettant une nette augmentation de ses capacités d'accueil au profit des curistes et de touristes nationaux et étrangers qui trouveront des prestations de haute qualité. Une fois concrétisée, cette opération confortera la renommée de la station thermale qui reçoit des curistes et des touristes de tout le pays, de la communauté émigrée et des étrangers.

Selon notre source, tous les gestionnaires des établissements classés, touristiques et de cure auraient été instruits par le ministère de tutelle de revoir les prix des prestations pratiqués afin de permettre aux familles algériennes de pouvoir bénéficier de séjours de cure.