|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
La déclaration du président de la
FAF, Mohamed Raouraoua, concernant
l'avenir du sélectionneur national, Christian Gourcuff,
a été très courte et laisse supposer qu'il ne se prononcera pas sur ce sujet à
l'heure actuelle. «Je n'ai pas de commentaires à faire sur l'avenir de Gourcuff en sélection», a déclaré Raouraoua
à la fin du match. De son côté, le technicien français a indiqué qu'il
s'accordera deux jours de repos pour réfléchir sur son avenir en sélection,
avant de rencontrer le président de la fédération et évoquer son avenir ainsi
que les objectifs de la sélection. Le technicien français a avoué que les deux
derniers mois ont été éprouvants pour lui, précisant qu'il avait failli
démissionner à plusieurs reprises. Gourcuff a préféré
rester et poursuivre sa mission pour permettre à l'Algérie de se qualifier au
dernier tour des éliminatoires de la
Coupe du monde 2018, a-t-il dit. Cependant, il semble bien
que le ressort entre les deux hommes s'est cassé après les deux matches
amicaux, disputés par l'Algérie contre la Guinée et le Sénégal au stade du 5-Juillet, le
mois d'octobre dernier. La réaction épidermique de Gourcuff
et son attitude n'ont jamais été du goût du président de la FAF, a-t-on confié du côté de Dely Ibrahim.
Gourcuff s'était accroché avec la presse dont les commentaires et les critiques l'avaient fait réagir jusqu'à perdre son sang-froid. Il avait alors évoqué un «complot» contre lui et avait déclaré avoir «découvert une autre Algérie». Des propos et un comportement qui n'ont pas plu au président de la FAF qui n'a, à aucun moment, apporté son soutien à Gourcuff. Pour rappel, au lendemain de la CAN-2013 complètement ratée par l'équipe nationale au temps de l'ancien sélectionneur national Vahid Halilhodzic, le président de la FAF avait renouvelé sa confiance au technicien bosniaque. Il avait défié tout le monde en maintenant Halilhodzic. Ce dernier avait eu des déboires avec la presse et la FAF sans pour autant perdre son sang-froid et recourir à des déclarations intempestives. Raouraoua avait maintenu Halilhodzic car le projet de jeu de ce technicien avait commencé à prendre forme. Ce qui n'est pas le cas de Gourcuff qui continue de travailler avec l'effectif hérité de son prédécesseur sans pouvoir apporter sa touche à l'équipe nationale. Quant à la large victoire contre la Tanzanie, il faut la relativiser quand on sait qu'il s'agit d'un adversaire qui ne fait pas partie de la crème du football africain. |
|