Des travailleurs
de l'agence de la Caisse
nationale des assurances sociales (CNAS) de Bellevue nous ont contactés pour
nous informer qu'ils ont été stupéfaits de constater que cette structure des
affaires sociales a été fermée dans la journée ; que son matériel médical a été
évacué vers on ne sait quelle destination et son personnel, une quarantaine
d'employés, dispatché sur les autres agences de Kaddour
Boumeddous, Bouchama etc.
«Les pauvres travailleurs qui se trouvent du jour au lendemain délocalisés vers
d'autres lieux de travail sont dans le désarroi le plus total et dans la
crainte de perdre leurs postes d'origine», ont ajouté nos sources en signalant
que l'évacuation de cette agence a été faite non sans une certaine
précipitation et qu'ils n'ont trouvé aucun responsable de la CNAS pour leur expliquer les
tenants et aboutissants qui ont conduit à cette fermeture. C'est pourquoi nous
avons tenté aussitôt de joindre le directeur régional de la CNAS, en l'occurrence le Dr. Allami Said, pour tenter d'avoir
le minimum d'information sur la décision de fermeture d'une telle structure qui
couvrait un secteur important de la ville et assurait des prestations sociales
pour un bassin important de la population des assurés sociaux de la ville.
Malheureusement, celui-ci était en réunion pendant tout l'après-midi et n'a pu
que nous promettre de nous rappeler à la fin du conclave qu'il tenait avec,
probablement, les responsables de ses services dans le cadre justement, pensent
des cadres du secteur qui ont voulu garder l'anonymat, du traitement, sous le sceau
de l'urgence, de ce dossier. Et ces derniers de nous confier que cette brusque
décision découle sûrement de la dernière visite entreprise à Constantine par le
ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et répond à un souci de
redéploiement des activités de la caisse. D'autres ont fait référence à
l'exiguïté des locaux de cette agence qui a été implantée dans un immeuble
habité par de nombreux locataires. Et de ce fait, s'est posé le problème du
manque d'espace vital pour favoriser le développement et l'extension de ses
activités médico-sociales. Reste à signaler qu'au moment où nous bouclions
l'édition, le directeur de la
CNAS ne nous avait pas recontactés.