À l'occasion de la Journée mondiale du diabète qui
coïncide avec le 14 novembre de chaque année, de nombreuses structures
sanitaires réparties à travers la
wilaya de Chlef ont organisé une collecte de sang. Toutefois,
souligne une source médicale, c'est au centre de transfusion sanguine de Chlef
(CTS) que l'engouement des donneurs a été le plus perceptible. Le Dr Belaid,
responsable du CTS, nous a indiqué que « depuis une dizaine d'années le nombre
de donneurs bénévoles de sang ne cesse de croître au plus grand bonheur des
malades hospitalisés qui subissent des interventions chirurgicales ». « Même si
les femmes font également don de leur sang c'est la gent masculine qui
demeure la frange de
la population la
plus importante qui fréquente notre centre », précise M. Belaid. Notre interlocuteur
souligne que « à travers ce geste on vient au secours à des personnes qui
vivent des moments critiques car, à chaque fois de nouvelles situations surgissent
où votre sang peut sauver une vie humaine. Accidentés de la route, leucémiques,
hémophiles, grand brûlés, tous peuvent avoir besoin de votre sang pour
recouvrer la santé ou
échapper au pire ». Par ailleurs, il faut savoir que le donneur de sang est soumis
au préalable à une prise de tension par un médecin qui
décide s'il est apte à un prélèvement de sang et n'est exposé à aucun risque.
L'analyse médicale effectuée sur le sang du donneur pourrait éventuellement déceler
des maladies jusqu'alors inconnues par le donneur. A titre de rappel, la wilaya de Chlef enregistre
26.000 diabétiques dont 6500 fréquentent les établissements scolaires. Ces
statistiques fournies par l'association des diabétiques de Chlef « el-Amel »
attestent que le diabète touche de plus en plus des enfants et le diagnostic de
cette maladie se fait tard et entraîne la complication de
son traitement. A ce sujet, il est intéressant de savoir qu'il existe un certain
nombre de symptômes précoces qui laissent supposer qu'un enfant est atteint
d'un diabète de type 1. Parmi ces symptômes on cite le besoin d'uriner fréquemment
en grande quantité (polyurie), l'augmentation de la soif (polydipsie), la sécheresse de la bouche ou de la gorge, la perte de poids,
l'augmentation de l'appétit (polyphagie) et enfin la sensation de fatigue
ou de faiblesse. D'où la
nécessité d'une réelle prise en charge des enfants diabétiques
scolarisés et surtout des dépistages systématiques dans les établissements
scolaires et universitaires tout en sensibilisant les enseignants sur cette question.
Il faut rappeler que le diabète a un impact au quotidien sur la vie de 400 millions de
personnes vivant avec cette pathologie dans le monde ainsi que leurs familles. Il
est extrêmement important que ces personnes reçoivent une éducation de qualité
adaptée à leurs besoins et prodiguée par des
professionnels.
Le diabète de type
2 peut être évité dans beaucoup de cas en aidant les personnes à risque à
surveiller leur poids et à faire régulièrement des exercices physiques et surtout
de la marche. En
Algérie, ils sont près de 4 millions de diabétiques et leur nombre augmente d'année
en année.