Contrairement
à la période qui a précédé le mois de septembre écoulé, qui a été marquée par
au moins 12 crimes sans compter les coups et blessures volontaires à l'arme
blanche, durant plus d'un mois aucun acte d'agression ou de CBV ayant entraîné
la mort n'ont été enregistrés, ont indiqué des sources d'information de la
police. Suite à des analyses, on est arrivé à la conclusion que toutes les
violences sont motivées par des beuveries qui s'achèvent par des querelles parfois
entraînant la mort d'homme. Face à ce phénomène de la consommation de boissons
alcoolisées qui a pris dans la cité de la Mekerra des proportions alarmantes,
le wali de Sidi Bel Abbès, par sa qualité de premier responsable de la
sécurité, a pris des dispositions à l'égard des dépositaires et des débits de
boissons alcoolisées. Les forces de police ont été chargées d'appliquer avec
rigueur toutes ces dispositions. On retient des descentes et des inspections
inopinées, pour obliger les tenanciers de ces établissements à être présents
dans leurs commerces afin d'éviter les ventes excessives. De son côté, la
police a mis en place un dispositif bien étudié pour lutter contre la
délinquance et les milieux qui favorisent la violence. Des opérations de police
ont permis la saisie de grandes quantités de boissons alcoolisées et
l'arrestation d'un bon nombre d'individus qui étaient sous le coup de mandats
d'arrêt. Une guerre implacable menée par la police qui a été fortement saluée
par la société civile à travers des communiqués et les réseaux sociaux. « On
veut une ville propre, sereine et sécurisée », lit-on sur les statuts et les
murs du facebook des groupes belabésiens. Depuis la rentrée, en application des
directives du wali, et les efforts déployés sur le terrain par les forces de
polices, aucun crime ni acte majeur de violence n'a été enregistré. Les
pouvoirs publics et les services de sécurité ne comptent pas baisser les bras
en dépit de quelques tentatives de dissuasion des marchands de vin. La lutte
contre les causes du crime continuera, a signalé une source proche de la
police.