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Des «exclus du relogement» protestent

par A. El Abci

Près d'une quinzaine d'occupants du site d'habitations précaires El Ménia, non concernés par l'opération de déménagement à Ali Mendjeli, qui a touché leurs voisins de la cité en ce début du mois de juillet, ont tenu hier un rassemblement devant la daïra, pour réclamer leur relogement à l'instar de leurs, désormais, anciens voisins.

Selon le représentant de ces quinze familles d'«exclus» du relogement, «près de 60 familles habitant le même site ont bénéficié le 2 de ce mois de juillet 2015, d'appartements neufs à l'unité de voisinage (UV) 16 à la nouvelle ville d'Ali Mendjeli, alors que nous, nous nous sommes retrouvés écartés et ne figurant pas sur la liste des heureux élus. Pourquoi ? Et bien, c'est tout simplement, nous disent des responsables de la daïra, qu'il n'y a plus d'appartements libres à l'unité de voisinage en question». Pourtant, poursuivra-t-il, nous avons eu les décisions de pré-affectations à peu près au même moment et à la même unité de voisinage 16, composée de F3. Et lorsque nous avons protesté, l'on nous a signifié que notre problème sera réglé dans une semaine au plus tard, malheureusement, nous en sommes à deux semaines après et il n'y a toujours rien en vue », lanceront-ils avec colère accompagnée de gestes d'impatience.

«En vérité, expliqueront-ils, c'est parce que la majorité d'entre nous font partie de la catégorie des nouveaux mariés, que l'on nous a proposé des logements à l'UV 18 avec des appartements de type F2 et ce, en attendant, nous a-t-on dit, d'être transférés à l'UV 20 qui comporte des F3 et à laquelle il ne manque que les aménagements extérieurs, qui sont d'ailleurs en cours de réalisation. Nous ne comprenons rien à ce désordre et confusion extrême», ont-ils souligné. «Nous doutons que cela soit là la raison véritable et nous nous sommes résolus à venir aujourd'hui, accompagnés du président du comité de quartier pour relancer notre cas, voir ce qu'il en est de notre dossier et insister pour retrouver nos voisins et nos F3 ». Vers la fin de la matinée et après avoir fait longtemps le pied de grue en vain, devant le siège de la daïra, pour avoir une entrevue avec le 1er responsable de cette dernière, les protestataires ont fini par se disperser non sans promettre de remettre ça avant l'Aïd.