Que s'est-il passé réellement lundi 13 juillet au niveau de l'hôpital
El-Bir ? Des informations crédibles que nous avons reçues de plusieurs sources
évoquaient un mouvement de grève pour protester contre les conditions
sécuritaires précaires au sein de cet établissement, déclenché par les médecins
généralistes au cours de cette journée du lundi. Mais de source syndicale, l'on
apprendra hier que le mouvement des médecins est né suite à un accrochage
survenu à l'intérieur des services médicaux de l'établissement hospitalier
entre un médecin et un malade. « Et cet incident a provoqué un mécontentement
général chez les médecins généralistes, mais il n'a jamais été question de
grève », nous a indiqué hier le Dr. Djeghim Hocine, président du bureau de
wilaya du Syndicat national des praticiens de la santé publique qui est
implanté dans cet établissement. Et ce dernier a tenu à préciser que la
démarche entreprise par les médecins auprès de la direction de l'hôpital était faite
en dehors du cadre syndical.
Interrogé à son tour, le Dr. Amine Khodja, directeur des services de
santé de l'hôpital El-Bir, a confirmé aussi hier, quand nous l'avons contacté,
que « quelques médecins s'étaient ressemblés et ont demandé à voir le directeur
pour lui faire part des mauvaises conditions sécuritaires dans lesquelles ils
travaillent au sein de leurs services et pour demander à ce que les mesures en
vigueur soient renforcées. Ce praticien a rejeté catégoriquement toute
intention des médecins concernés de déclencher un quelconque mouvement de grève
». Pour lui, l'information sur un mouvement de grève est dénuée de tout
fondement. Evitant de parler de l'incident qui avait provoqué la montée au
créneau des praticiens, le Dr. Amine Khodja a tenu seulement à ajouter que le
directeur de l'établissement hospitalier a reçu les représentants des
plaignants et une séance de travail a été tenue avec eux pour définir ensemble
les mesures à prendre pour sécuriser les services et assurer une bonne application
aux dernières instructions édictées dans ce sens par le ministre de la Santé,
de la Population et de la Réforme hospitalière ». Et toujours selon ce médecin
responsable des services de santé, des mesures de sécurité supplémentaires ont
été prises et les médecins sont retournés à leur travail rassérénés.