La direction de la Société de distribution de l'électricité et du gaz de Ali Mendjeli rejette toute responsabilité quant aux dangers que constituent les raccordements anarchiques des câbles d'électricité au niveau de la cité des 1 600 logements d'El khroub, ainsi que ceux afférents aux 500 maisons précaires de la localité de Guettar El Aich, construites illicitement à proximité d'un poste d'alimentation en gaz naturel.

C'est ce qu'a indiqué, jeudi dernier, le directeur de la société de distribution, Abdelaziz Bouchareb, lors d'une conférence de presse organisée à l'occasion de la clôture de la campagne de sensibilisation sur la mauvaise utilisation du gaz et où des femmes au foyer, exemplaires, ont été primées ainsi que des écoliers lauréats d'un concours de dessin organisé sur le sujet.

Et le conférencier de poursuivre, « je profite de l'opportunité de la présence de la presse à cet évènement pour souligner le danger que représentent les deux sites de Guettar El Aich et du marché de la cité des 1 600 logements de la ville d'El Khroub. En effet, et concernant le premier site, constitué de maisons édifiées sans autorisation, en totale illégalité et qui plus est, tout près d'un poste de distribution de gaz et à proximité de conduites de haute pression, on s'expose à de grands dangers en cas d'accidents.

En pareil cas, estimera-t-il, cela sera une véritable catastrophe à cause de l'ampleur des dégâts qui peuvent survenir, car il ne faut pas oublier que la dite localité compte plus de 500 familles.

Et de noter, toujours dans ce cadre, «nous avons introduit une requête en justice contre la mairie d'El Khroub, qui a permis la construction de logements juste à proximité du poste de gaz et de conduite de haute pression, avec tous les risques encourus». Pour ce qui est du second site, le marché des 1600 logements, il est question là de nombreux commerçants informels, fera-t-il savoir, qui recourent aux piquage illégal sur le réseau d'énergie électrique, risquant à tout moment de déclencher, là aussi, une réelle catastrophe.

Et la société (SDE) refuse de supporter une quelconque responsabilité à ce sujet, indiquant dans ce sillage, que «nous avons saisi par correspondance officielle le maire d'El Khroub et envoyé une copie au chef de la daïra, au wali de Constantine et à la Protection civile, pour information et pour prendre les dispositions nécessaires à l'encontre de ces deux endroits de complète illégalité», conclura-t-il.