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Si dans les années
précédentes, peu d'intérêt était accordé à l'enseignement de la langue
anglaise, aujourd'hui, les choses ont changé et l'Algérie et la Grande-Bretagne
font de cet outil une priorité surtout après les attentats de Tiguentourine. Le
terrorisme ne peut pas faire obstacle au développement de cette langue en
Algérie. C'est le message qu'a voulu faire passer l'ambassadeur de
Grande-Bretagne à Alger, Andrew Noble, présent hier à Oran pour l'ouverture de
la 2ème conférence internationale de l'enseignement de la langue anglaise sur «
les pratiques communicatives dans l'enseignement de la langue anglaise (ELT) au
21ème siècle » qui s'étalera sur 2 jours. Il a expliqué lors d'une conférence
de presse qu'« on a longtemps pensé qu'il n y avait pas d'intérêt pour une
connexion avec le Royaume-Uni. Dans un certains sens, ce n'était pas une
priorité de l'Algérie envers la Grande-Bretagne. Franchement, la détermination
de nos deux pays de franchir les obstacles est très récente. Le Premier
ministre britannique est venu ici en Algérie en 2013 après l'attentat de
Tiguentourine pour exprimer avec le président de la République la détermination
conjointe de ne pas plier au terrorisme et que nous voulions être plus forts
après l'attentat que plus faibles. C'est dans ce sens-là qu'ils sont convenus
sur l'importance de l'anglais et du dialogue sécuritaire et économique. Nous
faisons de grandes avancées dans tous ces domaines. C'est plus important qu'une
limite budgétaire qui existe forcément. C'est l'effet de marcher avant de
courir ».
Interrogé sur l'ouverture de centres britanniques pour le développement de la langue anglaise en Algérie comme c'est le cas pour les Français, le représentant de la diplomatie du Royaume-Uni a clairement souligné qu'il ne répondrait plus à l'avenir à cette question qui lui est souvent posée arguant que ce n'est pas la présence physique qui est importante mais les résultats récoltés à travers ces conférences et les accords conclus avec le minsitère de l'Education nationale et le ministère de l'Enseignement supérieur. «Je suis le plus souvent interrogé sur cette question», dira-t-il, «et je crois que je ne répondrai plus à cette question à l'avenir». Il a enchaîné concernant cette 2ème conférence que «nous auront un succès énorme car nous aurons déjà 1.000 étudiants. Dans cette conférence, nous avons 1.000 enseignants. Se sont les contacts pédagogiques qui existent entre le british council et tous les enseignants de la langue anglaise en Algérie. C'est ce qui est important. Avec l'accord que nous avons avec le minstre de l'Education en Algérie, nous avons un contact avec tous les inspecteurs et tous les chefs de départements et tous les enseignants de la langue anglaise du secondaire. Dans cette 2ème conférence, il y a 300 professeurs de la lague anglaise qui participent. L'effet qu'ils ont chaque jour et chaque semaine est beaucoup plus important. Et l'impact qu'ils auront sur le système scolaire aura ses résultats d'ici 5 ans. C'est cet impact qui aura transformé la position algérienne dans la ligue des parleurs de l'anglais. Je ne veux pas dénigrer l'effort de mes collègues au british council mais ce n'est pas le centre de formation ni la question de l'absence ou de l'existence d'un centre à Constantine ou à Ouargla ou à Tamanrasset qui est important». L'ambassadeur a indiqué également que « le british council travaille aussi avec les entreprises importantes qui disent vouloir faire quelque chose pour améliorer l'anglais des employés. Donc, je ne vois pas où existe l'absence. Mais il faut du temps pour avoir les résultats et nous constatons déjà l'effet de cette conférence. Moi, je suis un homme ambitieux pour cette relation. Au niveau de l'ambassade, nous avons un programme de bourse. L'année dernière, nous avons eu 3 bourses pour l'Algérie. C'est un programme mondial du ministère des Affaires étrangères britannique. Pour cette année, nous avons pu gagner 8 places. C'est un signe du progrès que fait l'Algérie ». |
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