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BOUMERDES: Opération de «baptisation» des rues et édifices

par O. M.

La directrice de la gouvernance locale au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Mme Fatiha Hamrit, a tenu, avant-hier, en fin de journée, la première rencontre au profit des élus communaux et des S/G communaux ainsi que des 9 chefs de daira, autour de la ?baptisation' et la numérotation des rues, lieux et édifices publics. A l'adresse des présents la directrice de la gouvernance, expliquera: «l'objectif de l'opération, en plus de ses dimensions historique, culturelle et économique, est de faciliter la mise en place du système de localisation GPS (global positioning system), comme dans de nombreux pays du monde, afin de faciliter l'intervention des différents partenaires, Sonelgaz, ADE, ainsi que l'intervention rapide des intervenants, en cas de sinistre». La représentante de l'Intérieur avouera que la tâche reste compliquée du fait de l'extension démesurée et anarchique de certaines agglomérations, mais malgré ces contraintes et d'autres liées à une logistique communale, l'opération suit son cours et se situe aux environs de 80%, au niveau national. «Nous sommes arrivés à un taux de plus de 80 %, au niveau national», atteste Mme Hamrit sur le taux d'avancement de l'opération, lancée en mai 2014 et qui s'inscrit dans le cadre des instructions du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales visant à améliorer le service public et à moderniser les différentes villes et communes du pays. Cette opération, lancée par le ministère, a pour objectif d'harmoniser les rues, édifices et autres quartiers, des différentes municipalités et villes du pays, grâce à une plaque indicative de 40X30 avec un fond bleu marin et une transcription blanche, en langue arabe. «Toutefois, dira Mme Hamrit, les grandes agglomérations peuvent présenter cette plaque en langue française et même en Tamazight, pour certaines villes d'Algérie ». A travers les 32 communes de Boumerdès, l'opération est presque anonyme de l'aveu même des présents, et les rues et autres cités ne sont connues que par le nombre de logements, comme la cité 1.200, les 800, ou les coopératives. Plus grave encore, certains lieux sont connus sous leurs anciennes appellations faisant référence à l'époque coloniale, l'opération une fois close, mettra fin à ces entorses historiques. Pour rappel, un séminaire national à l'adresse des S/G communaux sur l'opération s'est tenu, à Blida, en 2014.