Il y a quelques jours, des informations faisaient état d'une aggravation de l'état de santé de Hadj Sekkal Benali. Hélas, vendredi, à mi-journée, il rendait le dernier souffle. Avec cette disparition, l'Algérie a perdu un de ses meilleurs enfants, nationaliste dès son adolescence et fervent militant.

En effet, il a été emprisonné à plusieurs reprises pour ses activités au sein de l'organisation civile du FLN. Les vieux Bel-Abbésiens se souviennent du brillant instituteur à l'école Avicenne du quartier mythique d'El Graba.

Après l'indépendance, c'est au sein du mouvement sportif national qu'il a donné la pleine mesure de ses grandes qualités d'organisateur. Les sportifs oranais ne l'oublieront pas de sitôt, car il a occupé avec brio le poste de DJS à une période où il a fallu tout reprendre à zéro, dans la grande cité de l'Ouest.

Son rôle s'est avéré déterminant. Par la suite, il a été appelé à d'importantes fonctions au sein du MJS tout en occupant, durant deux années, le poste de président de la FAF où il a fait l'unanimité. Il est l'un des dirigeants qui a bien mérité l'Ordre du mérite national pour l'ensemble de son œuvre au sein du mouvement sportif national en général. Pour notre part, nous gardons de Hadj Sekkal Benali l'image d'un homme à forte personnalité qui a su faire l'unanimité partout où il est passé. Il a été inhumé vendredi au cimetière de Dely Ibrahimi. Il était âgé de 88 ans, son œuvre témoignera pour lui.