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Les convocations, documents et courrier, n'arrivent plus : Les professions libérales et habitants du quartier «Plateau» protestent

par Mohamed Belaroui

Nous commencerons, tout d'abord, par l'amer constat que tout un chacun a pu faire, en rapport avec les prestations des services d'Algérie Poste. Celles-ci, au fil des mois, se dégradent, notamment, au niveau des guichets des CCP et surtout dans la distribution du courrier qui, malheureusement et paradoxalement, n'existe plus, dans nombre de quartiers de la ville d'Oran. Que deviennent les promesses de la ministre de ce secteur ? Que peuvent faire les directeurs ou responsables locaux du secteur, toujours bloqués par la centralisation des pouvoirs ? Autant de questions et de préoccupations des citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Hier, un groupe d'habitants du quartier ?Plateau' ou ?Sid El Bachir', se sont déplacés à notre rédaction pour protester contre la non distribution du courrier et ce, pendant plusieurs mois. Des personnes occupant des professions libérales comme les avocats, médecins et autres, nombreux dans ce quartier, particulièrement au Boulevard Benzerdjeb, déplorent, vivement, cette entrave à leurs activités, puisque des convocations, décisions et autres documents de la justice ou de rendez-vous médicaux, à échéances, n'arrivent pas, en raison de l'absence du facteur. D'autres habitants, attendant des suites de leurs dossiers de logements à l'image de l'AADL, pour ne citer que ces exemples, manifestent leur douleur devant «ce malheur émanant d'Algérie Poste», disent-ils. Et pour clôturer le chapitre, nous apprenons, toujours, par ces contestataires, qu'au service central du courrier (St Charles), «une véritable pagaille est déjà créée, devant le portail, chaque jour, avant même de faire la réclamation, où des centaines de personnes viennent, quotidiennement, demander leur courrier mais en vain. Et pour cause, le désordre dans lequel est entassé le courrier, à l'intérieur de ce service, rend les recherches difficiles, voire impossibles ; de quoi, malheureusement, sanctionner le contribuable.