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MEDEA: Plus de 20 accidents de la route en une semaine

par Rabah Benaouda

Que faire et comment agir pour mettre fin, sinon diminuer de cette hécatombe meurtrière qui découle de ce « terrorisme routier » qui règne, en maître absolu, endeuillant, quotidiennement, nos familles en causant des pertes en vies humaines tout en entraînant des blessures graves à d'autres personnes, allant jusqu'aux handicaps physiques à vie ? C'est la sempiternelle question qui revient, à chaque fois, à l'annonce, à travers les différents médias, de ces accidents de la route qui sont presque, quotidiennement, enregistrés dans la wilaya de Médéa, comme partout à travers le pays. Car il ne se passe, pratiquement, pas une seule journée sans qu'il n'en soit enregistré ! Comme cela vient d'être le cas avec ces 24 accidents de la route qui ont eu lieu, durant la période allant du 1er au 07 mars courant, sur le réseau routier de la wilaya de Médéa et plus particulièrement, les tronçons des RN 1, 18 et 62 qui la traversent. Ces 24 accidents de la route ayant fait, malheureusement, un total de 37 personnes blessées dont certaines grièvement. C'est ce qu'indique, en effet, le dernier communiqué de presse en date, émanant de la cellule concernée de la direction de la Protection civile de la wilaya de Médéa, et portant sur les opérations de secours des éléments de ses différentes unités d'intervention. Un bilan hebdomadaire qui fait état de 469 sorties de secours dont celles relatives à ces 24 accidents de la route parmi lesquels les plus graves ont été enregistrés, durant le dernier week-end, dans les communes de Béni Slimane, Berrouaghia, Boughezoul et Médéa. Et, à chaque fois, ces accidents de la route sont dus à des collisions frontales, souvent très violentes, entre des véhicules légers, des camions et des véhicules légers, des renversements de véhicules dus à l'excès de vitesse, sans oublier, aussi, cet autre phénomène nouveau avec ces collisions entre des véhicules (lourds et légers) et des motos, montées, le plus souvent, par des jeunes ne dépassant pas la vingtaine d'années. Des motos dont la prolifération devient, de plus en plus inquiétante, aussi bien en milieu urbain que sur les routes, aussi bien nationales, départementales que communales. Le premier grand responsable demeure toujours le facteur humain.