Que faire et
comment agir pour mettre fin, sinon diminuer de cette hécatombe meurtrière qui
découle de ce « terrorisme routier » qui règne, en maître absolu, endeuillant,
quotidiennement, nos familles en causant des pertes en vies humaines tout en
entraînant des blessures graves à d'autres personnes, allant jusqu'aux
handicaps physiques à vie ? C'est la sempiternelle question qui revient, à
chaque fois, à l'annonce, à travers les différents médias, de ces accidents de
la route qui sont presque, quotidiennement, enregistrés dans la wilaya de
Médéa, comme partout à travers le pays. Car il ne se passe, pratiquement, pas
une seule journée sans qu'il n'en soit enregistré ! Comme cela vient d'être le
cas avec ces 24 accidents de la route qui ont eu lieu, durant la période allant
du 1er au 07 mars courant, sur le réseau routier de la wilaya de Médéa et plus
particulièrement, les tronçons des RN 1, 18 et 62 qui la traversent. Ces 24
accidents de la route ayant fait, malheureusement, un total de 37 personnes
blessées dont certaines grièvement. C'est ce qu'indique, en effet, le dernier
communiqué de presse en date, émanant de la cellule concernée de la direction
de la Protection civile de la wilaya de Médéa, et portant sur les opérations de
secours des éléments de ses différentes unités d'intervention. Un bilan
hebdomadaire qui fait état de 469 sorties de secours dont celles relatives à
ces 24 accidents de la route parmi lesquels les plus graves ont été
enregistrés, durant le dernier week-end, dans les communes de Béni Slimane,
Berrouaghia, Boughezoul et Médéa. Et, à chaque fois, ces accidents de la route
sont dus à des collisions frontales, souvent très violentes, entre des
véhicules légers, des camions et des véhicules légers, des renversements de
véhicules dus à l'excès de vitesse, sans oublier, aussi, cet autre phénomène
nouveau avec ces collisions entre des véhicules (lourds et légers) et des
motos, montées, le plus souvent, par des jeunes ne dépassant pas la vingtaine
d'années. Des motos dont la prolifération devient, de plus en plus inquiétante,
aussi bien en milieu urbain que sur les routes, aussi bien nationales,
départementales que communales. Le premier grand responsable demeure toujours
le facteur humain.