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Bitumage des chemins d'accès, éclairage public, épierrage? : 37 millions de dinars pour la viabilisation des plages

par S. M.

Les routes, qui serpentent le littoral de la wilaya et les chemins d'accès aux 34 plages autorisées à la baignade, se dégradent d'année en année sans que les services concernés interviennent pour le bitumage de ces axes névralgiques, et en particulier durant la saison estivale. Que ce soit à Cap Blanc, Kristel, Cap Carbon, Erraya ou la Carrière, le constat est le même : délabrement des routes et des chemins d'accès aux plages, défectuosité de l'éclairage public et déficit en équipements (sanitaires, douchettes, aires de jeux?). La direction du tourisme de la wilaya d'Oran, qui a mené un travail de prospection dans les zones d'extension touristique, a bénéficié pour la prochaine saison estivale d'une enveloppe budgétaire de 37 millions de dinars pour des travaux de viabilisation dans les plages autorisées à la baignade. Il s'agira, selon des sources autorisées au niveau de cette direction, de goudronner les routes, de dépierrer les chemins d'accès et de renforcer l'éclairage public. Il est à noter qu'à quelques mois seulement de l'ouverture de la prochaine saison estivale, les zones d'extension touristique (ZET) sont délaissées et presque tous les projets annoncés par les autorités locales pour améliorer ces zones n'ont pas vu le jour. Les huit ZET de la wilaya sont devenues des décharges sauvages à ciel ouvert où on peut constater avec désolation tous genres de détritus et de déblais de construction abandonnés sans scrupules par des citoyens. Les membres de la commission du tourisme de l'APW, qui ont entamé récemment des sorties aux plages et autres sites touristiques de la wilaya pour présenter leur exposé à la prochaine session de l'assemblée prévue le 24 mars en cours, auront certainement du mal à cacher la situation de dégradation avancée que subissent ces sites touristiques. Constructions illicites, décharges sauvages, pillage de sable, déversement des eaux usées, absence des plus élémentaires conditions d'hygiène, éclairage public défectueux, routes impraticables?, la liste des manquements demeure longue.