L'équipe nationale de football version Christian Gourcuff a mis fin au signe indien qui la poursuit depuis vingt cinq années, hier au stade de Mongomo en Guinée équatoriale qui abrite la CAN 2015 en remportant son match d'ouverture, le dernier remontant à 1990 en Algérie face au Nigéria mais non sans difficultés. Sur leur lancée du Mondial 2014 au Brésil où ils ont fait grosse impression suivi des éliminatoires de la CAN 2015 où ils ont dominé largement leur groupe, ce qui leur a valu la reconnaissance de tous les spécialistes, observateurs et amoureux du sport-roi, les Verts loin d'être convaincants ont réussi contre toute attente, alors qu'ils subissaient le match, à renverser une situation qui était compromise après l'ouverture du score des Sud-Africains à la 50' par Thuso Phala, ce qui est tout à leur honneur en puisant dans leurs réserves.

Les camarades de Bentaleb qui ne furent que l'ombre d'eux-mêmes en première période ont regagné la pause avec moins de dégâts et ce, grâce à un Raïs M'Bolhi des grands jours qui sauva son équipe de la correctionnelle à trois reprises avant de concéder un but en début de seconde période. Le scénario catastrophique se dessina lorsque le referee ivoirien accorda un penalty pour les Sud-Africains quatre minutes plus tard, malheureusement raté à la grande joie des Verts. Ce fut le tournant pour les Sud-Africains qui venaient de rater une bonne occasion de tuer le match. Les poulains de Gourcuff, touchés dans leur amour-propre, prirent par la suite les débats à leur compte en renversant la vapeur grâce à trois réalisations signées Thulani Hlatshwayo (CSC 67'), Ghoulam (72') et Slimani (83'). En somme, malgré la victoire, Gourcuff a du pain sur la planche car le plus dur reste à faire.