Consacrée à
l'évaluation des investissements publics ainsi qu'à la consommation des
crédits, la dernière réunion du conseil de l'exécutif présidée par Mr Mohamed
Laid Khelfi, premier responsable de la wilaya, a mis en évidence la situation
des opérations inscrites et leur état d'avancement. A ce titre, il y a lieu de
noter que la wilaya a bénéficié de pas moins de 1108 opérations inscrites entre
le PCD et le PSD pour une enveloppe financière globale d'un montant de 96.
256.487.000 DA dont 640 inscrites dans le cadre du PSD pour 93.611.468.000 DA
et 468 autres pour un montant global de 2.645.019 DA. Des sommes colossales
destinées à sortir l'ensemble des 22 communes de la wilaya de leur léthargie
habituelle. En matière de consommation des crédits, on note qu'au terme du mois
de septembre de l'année écoulée le taux de consommation des crédits était de
l'ordre de 20,38 % pour le PSD, soit 34. 218.034.742,87 DA et 7.163.450.819,86
DA pour le PCD, soit un taux de 37,09 %. Des taux de consommation similaires à
ceux de l'exercice 2013, ce qui traduit aisément les contraintes rencontrées
dans les secteurs clés notamment ceux des travaux publics, de l'habitat et de
l'urbanisme et enfin celui des équipements publics, ayant à leurs charges de
véritables fardeaux, des chantiers titanesques mais qui ne trouvent que difficilement
preneur, surtout lorsqu'on sait que les entreprises intéressées par ces
créneaux, certes très juteux, ne dépassent pas les doigts d'une main et rares
sont celles qui sont dotées de moyens matériels adéquats et performants ou
disposant d'un encadrement technique expérimenté, capable de suivre des
chantiers très éloignés les uns des autres dans des conditions climatiques très
rigoureuses. Des circonstances atténuantes qu'il faudrait accorder sans parti
pris aux responsables de ces quatre secteurs chargés de la réalisation de
projets structurants de base.