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Absence d'hygiène à l'école Akid Lotfi 1 : Les enseignants et les parents d'élèves protestent

par M. B.

Les enseignants et parents d'élèves de l'école primaire Akid Lotfi 1 ont observé en fin de semaine écoulée une demi-journée de protestation contre le manque d'hygiène et la prolifération des rats dans l'établissement. Ils menacent de recourir une nouvelle fois à la protestation si la situation persiste. Les protestataires craignent pour la santé des enfants et aussi pour leur santé en l'absence des conditions d'hygiène appropriées. Selon une correspondance adressée à notre rédaction et accompagnée d'une pétition signée par les enseignants, cette école qui a ouvert ses portes en 2014 se trouve sans femme de ménage. «Malgré les nombreuses correspondances adressées à qui de droit, rien n'a été fait». L'absence d'une femme de ménage a eu des effets néfastes. Les sanitaires se trouvent dans un état déplorable et constituent un véritable danger pour les enfants. Le pire, assurent les protestataires, c'est la prolifération des rongeurs, notamment les rats, une autre menace pour les élèves. «Face à une telle situation, nous n'avons d'autre choix que de protester pacifiquement», assurent les enseignants qui ont le soutien des parents. «Tout les services concernés ont été informé de la situation, mais jusqu'à présent aucune femme de ménage n'a été affectée à notre école» ajoutent les mêmes interlocuteurs. Outre le problème d'hygiène, les enseignants et les parent d'élèves soulèvent le problème du chauffage aux écoles Akid Lotfi 2 et 3 ainsi que la nouvelle école Akid Lotfi. En cette période d'hiver, les enfant n'arrivent plus à assimiler les cours. Les classes ne sont pas chauffées et les élèves grelottent de froid. Selon les parents d'élèves, la Sonelgaz lors de son inspection il y a plus d'un mois avait émis des réserves concernant l'installation des chauffages mais la DTNM ne s'est pas manifestée pour lever ces réserves. La situation est restée bloquée. Ce sont les élèves qui en subissent les conséquences. «Cela fait plus de quatre années que cette situation persiste, les installations ont été posées et les élèves attendent toujours le raccordement au réseau du gaz», concluent les enseignants.