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Fédération des travailleurs de la finance : Demande d'une enquête sur les dépenses de la mutuelle

par R. N.

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Fédération nationale des travailleurs de la finance, affiliée au SNAPAP, dresse une longue liste de revendications socioprofessionnelles et syndicales, allant de l'ouverture d'une enquête sur les dépenses de la mutuelle au droit à l'exercice syndical, en passant par la lutte contre la corruption dans le secteur.

Au top de ces revendications, la Fédération nationale des travailleurs de la finance (SNAPAP) réclame la «libération de l'action syndicale de la tutelle et de toute pression», de considérer la Fédération «comme un partenaire social» et d'installer des «comités mixtes» avec le ministère (des Finances, ndlr) pour réviser les statuts des travailleurs du secteur.

La Fédération réclame également la perception par les travailleurs du secteur de la «prime forfaitaire de la collecte supplémentaire» résultant du «redressement fiscal de l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy», en particulier «après l'achèvement du processus d'achat» d'une part majoritaire.

Le communiqué réclame de la tutelle de «jouer son rôle dans la lutte contre la corruption dans le secteur, par l'intensification des contrôles et l'application des recommandations des et des rapports de la Cour des comptes». Sur le même registre, le communiqué de la Fédération nationale des travailleurs de la finance appelle à «l'ouverture d'une enquête» sur les «dépenses de la mutuelle générale des travailleurs de la finance» dont le «dernier scandale» concerne «l'affaire des 450 travailleurs qui n'ont pu effectuer, durant le mois de Ramadan dernier, une Omra aux Lieux Saints de l'Islam» et ce «bien qu'ils aient participé à hauteur de 85.000 DA».

Par ailleurs, le communiqué demande de nommer des fonctionnaires du secteur dans les «postes vacants», actuellement» gérés par intérim, sans aucune justification». Il est également réclamé, sur ce registre, «l'ouverture de postes budgétaires» pour les employés «classés en dessous de l'échelle 10", afin de leur permettre de «bénéficier de promotions». Car, explique-t-on, les postes disponibles ne concernent que les travailleurs classés aux échelons supérieurs à 11, permettant ainsi à ces catégories de «gravir rapidement les échelons et les promotions».

Le communiqué réclame aussi, entre autres revendications socioprofessionnelles, «l'intégration des corps communs, travailleurs de l'informatique, et archivistes dans le corps techniques, dans l'ensemble des services du ministère», et «d'unifier le taux de compensation à 40% pour tous les grades» avec «effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008».

La Fédération nationale des travailleurs de la finance (SNAPAP) revendique également de permettre aux travailleurs du secteur l'obtention de «prêts sans intérêts, en particulier pour les travailleurs du Trésor public» car, explique le communiqué, il n'est pas logique que le Trésor accorde des prêts à des étrangers au secteur pour l'acquisition de voitures et de logements et en prive ses propres employés».