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L'augmentation unilatérale des prix de produits à large consommation a
atteint, depuis l'entame de cette nouvelle année, les cimes les plus élevées
dans les communes côtières de la daïra d'Aïn El Turck, notamment dans les
localités situées sur le territoire du chef-lieu et ce, en violation des règles
élémentaires en vigueur du code du commerce. Ce malheureux état de fait est
relevé notamment chez les marchands ambulants installés dans le marché des
fruits et légumes du chef-lieu de ladite daïra. L'informel, qui s'est accaparé
de larges espaces au sein de ce souk, devenu trop exigu, et dans ses abords
immédiats, semble également profiter de cette aubaine, en imposant sa présence
au même titre que les autres commerces autorisés. Certains de ces derniers
n'ont cependant pas hésité à se reconvertir illégalement dans une activité, de
manière illicite, encore plus rémunératrice, synonyme d'une recette beaucoup
plus élevée.
« La grande majorité des commerçants nous fait subir une véritable saignée. Les prix d'un seul produit et de surcroît de la même qualité diffèrent d'un magasin à un autre. C'est aberrant, mais nous nous demandons s'il existe vraiment des contrôleurs dans ce secteur névralgique », a déploré une ménagère de la commune d'Aïn El Turck. En effet, les prix des légumes secs, qui ont en plus connu une subite envolée en ce début d'année, ne sont nullement alignés. Chaque établissement fixe vraisemblablement de manière unilatérale ses tarifs, créant ainsi une grande perturbation dans la régulation des activités commerciales et ce, avec toutes les répercussions négatives sur le budget des petites bourses notamment. «Les prix des haricots blancs et des pois chiches sont proposés à partir de 200 dinars le kilo chez certains établissements tandis que d'autres les cèdent à 220 dinars pour le même poids et la même qualité. C'est un exemple parmi tant d'autres et nous ne pouvons concevoir cette spéculation qui ne dit pas son nom », a fait remarquer avec une pointe de dépit un responsable de famille. Des déclarations similaires et des conclusions lourdes de sens ont été formulées par la plupart des riverains qui ont été abordés à ce sujet. Dans ce triste constat, la palme revient incontestablement aux établissements de commerce, autorisés et/ou informels, versés dans la vente de l'alimentation générale installés dans le chef-lieu. « Le plus des imperturbables est choqué lorsqu'il consulte son addition après avoir effectué des achats en ce début d'année », se sont insurgées presque en écho des ménagères. Signalons par ailleurs que tous nos interlocuteurs revendiquent à l'unanimité une véritable opération d'assainissement dans les différents domaines du secteur du commerce. |
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