Pour le compte du match avancé de la onzième journée du championnat de Ligue 1, le stade de l'Unité maghrébine de Béjaïa sera le théâtre demain du grand derby de la Kabylie entre le MOB et la JSK (16h00). Second au classement avec un point de retard sur le leader, le team béjaoui, qui a essuyé sa seule défaite de la saison, il y a deux semaines devant l'USMH, tentera de rebondir pour faire le plein de points et reprendre provisoirement les commandes. Pour les supporters des «Crabes», ce duel représente une belle opportunité pour renouer avec le succès et prouver que le dernier échec n'était qu'un incident de parcours, d'autant plus qu'il s'agit d'un derby alléchant, qui tient à cœur les hommes de Amrani Abdelkader. Ce dernier a mis à profit la trêve internationale pour bien préparer son groupe, en motivant ses joueurs et en les mettant devant leurs responsabilités. Le technicien tlemcénien a remobilisé ses troupes tout au long de la semaine afin qu'elles puissent aborder le derby avec les meilleurs atouts. En tous cas, dans le camp des joueurs, le moral est au beau fixe et les camarades de Rahmani comptent négocier favorablement cette rencontre, qui se jouera certainement à guichets fermés. En face, la JSK de l'entraîneur français Ciccolini, qui reste sur un nul concédé face au champion d'Afrique, l'ESS, n'aura pas droit à l'erreur, notamment après la montée au créneau des supporters, qui ont exigé des joueurs de meilleurs résultats. Pour Rial et ses partenaires, ce derby représente une rampe de lancement, car en cas de victoire, ils peuvent s'installer provisoirement sur le podium, ce qui fera beaucoup de bien au groupe.

Quoi qu'il en soit et au-delà de l'enjeu de cette rencontre, c'est l'aspect sportif qui compte le plus lors de ce genre de derbys. Dans ce sens, des appels au calme et au fair-play ont été lancés tout au long de la semaine, de part et d'autre, pour la réconciliation entre les deux clubs et ce, après les incidents de la saison écoulée à Béjaïa. Reste à signaler que cette rencontre sera dirigée par le trio Bichari, Salaouadji et Rachedi.