L'équipe nationale
en quête d'une sixième victoire dans ces éliminatoires de la CAN 2015, synonyme
de record en prenant en considération les résultats des autres groupes, n'a pu
arriver à ses fins, hier à Bamako, dans un stade du 26-Mars tout acquis à la
cause de l'équipe malienne qui était, faut-il le rappeler, tenue par
l'obligation du résultat, donc, dos au mur après sa défaite face au Malawi,
lors de la précédente journée. Outre le fait d'être freinés dans leur élan, les
camarades de Sofiane Feghouli sont à créditer d'une mauvaise prestation pour ne
pas dire médiocre, notamment en première période depuis la prise en mains de
cette équipe nationale par le Français Christian Gourcuff. Même si les Verts sont
passés à côté de leur sujet face à un adversaire loin d'être un foudre de
guerre, mais qui était condamné à la victoire pour décrocher le second billet
qualificatif à la phase finale de la CAN 2015 en Guinée équatoriale, il faut
leur accorder les circonstances atténuantes après le sang neuf insufflé dans la
composante titulaire par le technicien français. Ce dernier, qui a été clair
peu après l'arrivée des Verts à Bamako, en optant pour un turnover, une
occasion pour lui de voir à l'œuvre certains joueurs qui n'ont pas eu
l'opportunité de jouer souvent, a tenu promesse. Et du coup, six changements,
en l'occurrence le nouveau venu Zeffane, Belkalem, Cadamuro, Mesbah, Soudani et
le keeper Doukha, sont alignés d'entrée, par rapport à la composante qui a donné
la réplique à l'Ethiopie, samedi dernier à Blida. Subissant le match dès
l'entame de la rencontre où ils furent transparents à l'image de Cadamuro et
Mesbah qui commirent beaucoup de fautes, les Verts encaissèrent un premier but
sur penalty généreusement accordé par le referee Joseph Lamptey et que
transforma le capitaine Seydou Keita à la demi-heure de jeu. Ce but motiva
davantage les locaux qui continuèrent de harceler l'arrière-garde algérienne
mais sans résultat jusqu'à la pause. En seconde période, après s'être fait
surprendre sur une seconde réalisation de Yatabaré à la 51', un léger mieux
s'est fait sentir dans le jeu algérien après l'incorporation de Taïder, Mahrez
et Brahimi mais sans concrétisation au tableau d'affichage jusqu'au coup de
sifflet final du referee ghanéen où les grandes satisfactions dans le camp
algérien furent Zeffane et Doukha.