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Mascara : Des prix fous et des interrogations

par Abid Djebbar

Une hausse des prix des denrées alimentaires de grande consommation est observée depuis la fin du mois d'octobre et en ce début du mois de novembre. Les citoyens ne savent plus où donner de la tête. Les fruits, les légumes et les viandes connaissent des hausses de prix dans tous les marchés. Que ce soit à Mascara, Mohammadia, Ghriss, Tighenif, Oued El Abtal, Hachem, El Bordj, Bouhanifia, ce sont pratiquement les mêmes hausses qui sont enregistrées.

 La pomme de terre est passée de 50 à 100 DA le kg, la carotte entre 60 et 80 DA/kg le chou-fleur de 60 à 70 DA/kg, la betterave de 50 à 70 DA/kg, le navet et la tomate de 80 à 100 DA/kg, la laitue à 80 DA/kg, le haricot vert varie entre 120 et 180 DA/kg selon la qualité.

Les Légumes secs qui jadis étaient «la nourriture des pauvres», puisque très consommés par les démunis du moment qu'ils étaient soutenus par les pouvoirs publics voient leurs prix augmenter sans répit. Les pois chiches sont entre 260 et 280 DA/kg, les haricots secs 220 à 240 DA/kg, les lentilles de 160 à180 DA/kg.

En ce qui concerne les fruits, le raisin est proposé entre 200 jusqu'à 250 DA/kg, la pomme et la poire de 180 à 260 DA/kg, la mandarine à 250 DA, les dattes entre 150 à 450DA...etc.

Quant aux viandes, le poulet est cédé entre 280 à 360 DA, l'ovin entre 1200 et 1400 DA, le veau entre 1000 et 1100 DA.

Les citoyens s'interrogent : «qui est derrière cette hausse des prix ? Les commerçants expliquent que cette flambée est due aux changements climatiques qui sévissent dans la région ou plutôt dans le pays. D'autres accusent les spéculateurs de manipulation. Donc chacun y va de sa version et le consommateur reste bien évidemment le dindon de la farce.