La Coordination nationale de sauvegarde du football algérien (CNSFA) s'en est pris à la FAF et aux dirigeants du football algérien, à leur tête le président de la fédération. Dans un communiqué signé par le secrétaire général de la Coordination, l'ancien arbitre international Mohamed Sandid, la CNSFA a dénoncé «un mensonge récurrent de la FAF, galvaudé par la presse algérienne et internationale» concernant le football algérien».

Pour la Coordination, «l'équipe nationale représente officiellement l'Algérie, peut-être, mais pas le football algérien qui est malade», relevant «la faiblesse technique du championnat, les matchs truqués, la violence dans les stades, l'absence de formation, les infrastructures dans un état lamentable?».

Qualifiant cette situation de «politique de la terre sportive brûlée», la Coordination regrette que «les meilleurs techniciens locaux eurent préféré s'exiler alors, que d'autres ont quitté définitivement ce monde pollué par l'argent sale». La CNSFA a également partagé l'avis des experts appelant «à tout arrêter pendant quatre ou cinq ans dans le but de tout reconsidérer», regrettant en outre «l'époque où les clubs algériens exportaient d'excellents joueurs». «Aujourd'hui, ils importent de France des joueurs d'origine algérienne d'un niveau très modeste. Quant aux techniciens, ces clubs ne recrutent que les étrangers chômeurs n'ayant pas trouvé preneur ailleurs», citant un club de l'Est (CSC) qui a recruté un entraîneur étranger de 80 ans! «99% des joueurs de notre équipe nationale ont été formés au sein des écoles techniques françaises et sont confiés aujourd'hui à un technicien issu de la même école. Contrairement à ce que raconte la propagande, cette équipe nationale est la preuve vivante de la situation désastreuse du football algérien», note encore l'instance que dirige Sandid appelant à «agir pour sauver l'avenir de notre sport roi et permettre aux véritables compétences nationales de participer à son développement».