Les étudiants du centre universitaire «Ahmed Bouchaïb» d'Aïn-Temouchent viennent, par le biais de l'Union générale des étudiants libres (UGEL), de rendre public un communiqué dans lequel ils dénoncent les conditions déplorables dans lesquelles ils vivent.

Dans le même temps, les rédacteurs du document sollicitent vivement une intervention salutaire des autorités compétentes. Ils réclament notamment les voies du dialogue et les moyens adéquats pour solutionner les problèmes des étudiants comme l'a souvent exigé le ministère de tutelle.

Le chapelet des revendications estudiantines est surtout d'ordre sociopédagogique. Parmi les problèmes relevés, selon le communiqué parvenu à notre rédaction, celui de la surcharge -7200 étudiants pour une capacité pédagogique de 4000-, auquel vient s'ajouter un cumul de problèmes d'ordre matériel, logistique et même bureaucratique.

Ils citent aussi le problème qui concerne la sécurité à l'intérieur et aux alentours du pôle universitaire dépendant du centre universitaire et exigent un renforcement de l'effectif. La restauration est également décriée, elle n'existerait pour l'heure que dans la cité résidentielle du CUAT.

Contacté par nos soins ce mardi, le directeur général du CUAT, Abdelmalek Bekkouche, a déclaré être toujours favorable au dialogue avec tous les représentants des organisations syndicales du centre universitaire et que déjà une réunion devrait se tenir dans les heures qui suivent avec ceux de l'UGEL.