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En remportant la Ligue des champions d'Afrique 2014 dans sa nouvelle
version pour la première fois de son histoire, l'Entente de Sétif a offert à
l'Algérie un prestigieux titre continental dans un jour symbolique pour le
peuple algérien. Une belle consécration, qui vient couronner un parcours
difficile pour les camarades de Kheddairia, qui ont peiné pour atteindre le
sommet. Et dire que la direction de l'Entente était confrontée à une
programmation démentielle en raison d'un calendrier très chargé, au point où
l'équipe s'est retrouvée scindée en deux, contrainte de jouer le même jour deux
compétitions différentes dans deux endroits différents. Ce trophée est donc
perçu comme un défi fabuleux relevé par les Sétifiens et plus particulièrement
par l'entraîneur Kheireddine Madoui qui y a cru jusqu'au bout et a réussi du
coup à relancer le débat sur les compétences et les capacités du technicien
local.
A 37 ans, Madoui est entré dans l'histoire du football africain en devenant le plus jeune technicien à remporter la plus prestigieuse des épreuves africaines. Il a surtout réussi là où les techniciens étrangers dont il était l'adjoint ces dernières saisons ont échoué. En effet, Gianni Solinas, Alain Geiger, Hubert Velud et Simondi, avaient tenté, en vain, d'emmener l'ESS à un stade avancé de la Ligue des champions. L'exploit de Madoui est donc perçu comme une juste réhabilitation du technicien local. Ce dernier attendait depuis plusieurs années sa chance de se hisser aux commandes de l'ESS après avoir exercé, des saisons durant, en tant qu'entraîneur-adjoint. Aujourd'hui, l'ESS version Madoui mérite toute l'attention et les encouragements. D'autres défis attendent cette formation, à commencer par un rapide retour aux choses sérieuses en championnat. |
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