La communauté scientifique, légitimement, a de quoi s'inquiéter et avant
elle, déjà, des membres de l'APW ont posé le problème, concernant la
réalisation d'une ferme aquacole dont la création bute, justement sur l'espace
ou le terrain devant servir d'assiette pour sa construction. En effet, arraché
après d'âpres négociations, avec l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique, en 2010, ce projet tarde, encore, à voir le
jour. Selon des scientifiques du département de Biologie marine, outre la
formation des étudiants et la recherche, cette ferme aquacole produira aussi
des alevins pour l'élevage de la crevette et du merlan, dans un premier temps,
et d'autres alevins comme la dorade et autres poissons pour plus tard. Les
avantages n'en seront que bénéfiques sur le plan scientifique et économique
puisque les étudiants pourront, plus tard, créer leur propre ferme aquacole,
dans un pays où la production de poissons est loin de satisfaire les besoins du
marché. Ailleurs, dans des pays pauvres comme le Vietnam, la prolifération des
fermes aquacoles en est devenue une véritable manne, dira un connaisseur en la
matière. Enfin, aux dernières nouvelles, tous les secteurs concernés ont donné
leur aval pour le lancement des travaux de cette ferme aquacole, à proximité de
Cap Rosa ce qui demande, encore, l'avis de l'Agence nationale du développement
du Tourisme, sachant que le terrain en question relève du patrimoine forestier.
Quant à l'ANDT, qui dispose de plusieurs sites, comme celui de Messida,
celle-ci n'a rien fait, encore, pour ce qui relève de ses prérogatives
puisqu'aucun projet touristique, digne de ce nom, n'a encore vu le jour.