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Un plan d'urgence pour Tiddis

par A. Mallem

La mise en oeuvre du plan portant sur les mesures d'urgence à prendre pour la protection et la mise en valeur du site archéologique de Tiddis, situé dans la commune de Béni-Hamidène, a franchi hier un palier supplémentaire après l'approbation de la première phase du plan qui est intervenue au cours de la réunion de la commission ad-hoc tenue hier au cabinet du wali. Le conclave a rassemblé autour du secrétaire général de la wilaya les responsables de l'Office de gestion des établissements et biens culturels (OGEBC) rattaché au ministère de la Culture, du bureau d'études URBACO de la wilaya, du chef de projet de restauration du site et ses conseillers, les directeurs de l'exécutif comme ceux de la culture, des ressources en eau (hydraulique), des travaux publics, de l'agriculture, de l'énergie et les mines, etc.

Contacté hier à la fin de la réunion, le directeur de la Culture de la wilaya, M. Foughali Djameleddine, nous a expliqué que les premières mesures d'urgence à prendre et qui viennent d'être arrêtées par la commission portent tout d'abord sur l'établissement d'un diagnostic complet de la situation actuelle de ce site archéologique, en définissant son périmètre et son environnement, pour arriver à établir un programme multiforme contenant les mesures pratiques et réglementaires à prendre pour le protéger et préserver tous les éléments archéologiques le formant. Et cela, ajoute notre interlocuteur, en attendant qu'il fasse l'objet, dans une seconde étape, d'une étude topographique destinée à le mettre en valeur et le rendre à sa destination logique, non seulement en tant que lieu qui témoigne d'une histoire millénaire, mais en tant que site culturel et touristique dont le rayonnement futur va se répercuter sur la zone de Béni-Hamidène et contribuer à son développement économique. Et de citer, à titre d'exemple, les sites similaires de Djemila dans la wilaya de Sétif, et Timgad pour la wilaya de Batna. Et il est prévu que cette seconde phase durera 8 mois.

La troisième étape du projet, révélera encore le directeur de la Culture, connaîtra donc sa mise en valeur historique, culturelle, touristique. Et à partir de là, le site de Tiddis aura un statut spécifique et sera protégé. «Et cela, bien sûr, dans le cadre des lois sur le patrimoine culturel édictées par le ministère de tutelle qu'est le ministère de la Culture», ajoutera M. Foughali en indiquant que le maître d'ouvrage du projet est la direction de la Culture, le bureau d'études, c'est l'URBACO, qui sera accompagné du bureau d'études de l'OGEBC, et le chef de projet est assuré par une professeur, archéologue et historienne.