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La rentrée scolaire perturbée par des chantiers à la traîne

par Sofiane M.

La rentrée scolaire a été perturbée par des chantiers à la traîne, dans plusieurs établissements scolaires, dans les trois cycles, causant des désagréments aux élèves et au personnel enseignant. Des parents d'élèves dénoncent, vigoureusement, cet état de fait qui aura, sans doute, des répercussions sur le cursus scolaire de leurs enfants. Le comble est que, dans de nombreuses écoles, des chantiers ont été lancés, le jour même de la rentrée des classes, à l'exemple de cette école primaire, à Oran-est où des travaux de peinture des classes sont effectués par un entrepreneur privé. Les petits élèves de 1re et 2ème années primaire sont ballottés, d'une classe à l'autre, pour suivre leurs cours. Nombre de parents d'élèves soutiennent que le moment a été mal choisi pour passer un coup de peinture dans les salles. Ce rafistolage de dernière minute ne concerne pas, seulement, cet établissement scolaire. A une centaine de mètres plus loin, un autre chantier a été lancé, la semaine dernière, dans une école primaire pour la construction d'une loge de gardien. D'autres chantiers ont été lancés, un peu partout, dans des écoles primaires à Ras El Aïn, Haï Es Sanaouber (Les Planteurs), Eckmühl et au centre-ville. Les établissements des cycles moyen et secondaire ne semblent pas épargnés par ce rafistolage. Ce délégué des enseignants conteste les chantiers perpétuels aux lycées Lotfi et Pasteur, au centre-ville. Le Personnel enseignant et les élèves se trouvent dans l'obligation de s'accommoder des pesants désagréments avec, en particulier, le fracas provoqué par les compresseurs et autres engins. Ces chantiers, qui continuent, malgré la rentrée scolaire, irritent les parents d'élèves qui estiment que le lancement de ces travaux est irréfléchi, en ce sens que l'Académie a attendu la rentrée scolaire pour effectuer des travaux de replâtrage. «Ils avaient près de trois mois pour effectuer leurs travaux, mais ils ont, finalement, attendu la rentrée des classes pour investir les écoles avec leurs engins et ouvriers», dénonce ce parent d'élève.