A l'heure où les grands moyens sont mis pour réduire le nombre des accidents de la circulation en milieu urbain et où la DGSN a mobilisé tous les éléments des brigades chargées de la sécurité de la voie publique à travers l'ensemble du territoire de la wilaya en veillant à placer pas moins de quatre policiers devant chaque établissement scolaire, les parents d' élèves se sont étonnés de constater qu' aucun ralentisseur ou plaque de signalisation routière verticale ou passage protégé n'a été prévu ni même envisagé devant tous les établissements scolaires du chef-lieu de la wilaya, une aberration de taille qui met quotidiennement en danger la vie de centaines d'enfants.

L'association des parents d'élèves de quelques écoles primaires, prise elle aussi de court après avoir interpellé plus d'une fois les membres de la fédération de wilaya, plus prompts à occuper les strapontins lors des dernières cérémonies d'ouverture de cette rentrée scolaire, lance cette fois un ultime cri de détresse en appuyant de toutes ses forces sur la sonnette d'alarme en direction des élus locaux communaux. Des établissements scolaires dont le portail donne tout droit sur des artères sillonnées à longueur de journées par des chauffards peu regardant sur le compteur de vitesse.

Les directeurs des écoles primaires Najah, Ibn Khaldoun, Mouloud Feraoun ainsi que ceux des CEM Ibn-Badis, Bouafia et KerKeb et la liste est longue à énumérer ne savent plus à quel saint se vouer pour attirer l'attention des élus locaux afin que leurs doléances et celles des parents d'élèves, légitimes et relevant du code de la route, soient réellement inscrites et au plus vite sur l'agenda des élus locaux communaux.