Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

AÏN-TEMOUCHENT: Alerte à la «la mouche de l'olivier»

par Mohamed Bensafi



L'olivier est une espèce résistante, sa longévité en est la meilleure preuve. Il est cependant sujet à quelques maladies comme la galle botanique (ou cécidie) ou encore la tuberculose, des maladies bactériennes très répandues. La tuberculose de l'olivier est causée par une bactérie (pseudomonas savastanoï, souvent appelée «la mouche de l'olive») qui est responsable de dégâts consistants. C'est une maladie qui se déclare en général en cette période de l'année. Dans un passé récent, la «mouche de l'olivier» a touché près de 45 % des oliveraies de la wilaya et généré une perte sèche d'environ 5% de la production. Raison pour laquelle, les services agricoles d'Aïn-Temouchent mènent, ces jours-ci, une campagne de sensibilisation à l'adresse des oléiculteurs, notamment ceux d'Aïn-Tolba et d'Aïn-Temouchent, en leur prodiguant des conseils et des orientations afin d'éviter la propagation de la maladie. Ils appellent également les agriculteurs à planter des arbres sains acquis auprès de pépinières dont les produits ont été soumis à un contrôle ou, en cas d'incertitude, de présenter des échantillons à la station de régionale de la protection végétale de Misserghin (Oran) pour des tests gratuits. Selon une source agronome, la tuberculose ne peut souvent être décelée que des années après la plantation d'oliviers où des symptômes apparaissent sous forme de tumeurs au tronc, aux branches et aux feuilles. Ajoutant que cette maladie n'a pas de traitement et que la seule solution est de déraciner l'arbre infecté, le brûler afin d'éviter la propagation et de stériliser les outils de taille en cas de doute. Dans d'autres pays méditerranéens, l'une des techniques de lutte préventive consiste à empêcher le parasite de se développer et d'attaquer les olives. On emploie une méthode souvent efficace, on pulvérise de l'argile sur les olives pour empêcher la mouche de pondre sur les olives ou l'olivier.