L'olivier est une
espèce résistante, sa longévité en est la meilleure preuve. Il est cependant
sujet à quelques maladies comme la galle botanique (ou cécidie) ou encore la
tuberculose, des maladies bactériennes très répandues. La tuberculose de
l'olivier est causée par une bactérie (pseudomonas savastanoï, souvent appelée
«la mouche de l'olive») qui est responsable de dégâts consistants. C'est une
maladie qui se déclare en général en cette période de l'année. Dans un passé
récent, la «mouche de l'olivier» a touché près de 45 % des oliveraies de la
wilaya et généré une perte sèche d'environ 5% de la production. Raison pour
laquelle, les services agricoles d'Aïn-Temouchent mènent, ces jours-ci, une
campagne de sensibilisation à l'adresse des oléiculteurs, notamment ceux
d'Aïn-Tolba et d'Aïn-Temouchent, en leur prodiguant des conseils et des
orientations afin d'éviter la propagation de la maladie. Ils appellent
également les agriculteurs à planter des arbres sains acquis auprès de
pépinières dont les produits ont été soumis à un contrôle ou, en cas
d'incertitude, de présenter des échantillons à la station de régionale de la
protection végétale de Misserghin (Oran) pour des tests gratuits. Selon une
source agronome, la tuberculose ne peut souvent être décelée que des années
après la plantation d'oliviers où des symptômes apparaissent sous forme de
tumeurs au tronc, aux branches et aux feuilles. Ajoutant que cette maladie n'a
pas de traitement et que la seule solution est de déraciner l'arbre infecté, le
brûler afin d'éviter la propagation et de stériliser les outils de taille en
cas de doute. Dans d'autres pays méditerranéens, l'une des techniques de lutte
préventive consiste à empêcher le parasite de se développer et d'attaquer les
olives. On emploie une méthode souvent efficace, on pulvérise de l'argile sur
les olives pour empêcher la mouche de pondre sur les olives ou l'olivier.