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Le problème du
vieux bâti demeure entier à Oran et se pose avec acuité en dépit des efforts
consentis par les autorités locales qui ont mené, ces dernières semaines,
plusieurs opérations pour reloger les habitants d'immeubles en ruine. Cinq
familles sinistrées résidant dans une bâtisse en ruine sise au 24 rue Bouachour
Houari à Haï Yaghmoracen (St Pierre) lancent un ultime cri de détresse. La peur
de l'effondrement total hante les esprits de ces familles éprouvées par des
d'années de stress permanent. Les murs de cet immeuble sont fissurés et
menacent de s'effondrer à n'importe quel moment. La bâtisse en question est le
théâtre depuis 2009 à des effondrements partiels successifs qui ont endommagé
les parties communes (cage d'escalier, façades, plafonds...).
Ces effondrements successifs et imprévus ont traumatisé durablement les occupants de cette bâtisse qui vivent la peur au ventre de se voir ensevelis sous les décombres de cet immeuble construit durant la période coloniale. Les cinq familles qui semblent lourdement affectées par ces éboulements partiels ont été contraintes une nouvelle fois de subir une énième épreuve terrifiante, avant-hier, suite à l'effondrement d'une partie d'un balcon du deuxième étage au milieu de la nuit. Les chutes de pierres ont endommagé une voiture de l'un des occupants qui était garée dans la rue. Heureusement, cet effondrement partiel est survenu à un moment où la rue était désertée par les piétons, sinon il y aurait mort d'homme. Les cinq familles sinistrées, qui avaient été recensées par une commission de la daïra, ont été exclues de toutes les opérations de relogement menées par les services concernés. En dépit d'une expertise du CTC, les services concernés n'ont rien entrepris à ce jour pour sauver les occupants de cet immeuble en ruine qui présente un danger permanent pour la vie des locataires et des passants. |
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