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RELIZANE: Les grandes chaleurs mènent... aux urgences
par E. Yacine
En ces jours de
carême, de canicule et d'intoxications alimentaires, toutes les conditions sont
favorables pour encombrer les urgences des EPHS. Comme à chaque Ramadhan, les
EPHS sont saturés de patients souffrant de divers maux. Les intoxications
collectives, les douleurs abdominales et les déshydrations sont légion et font
beaucoup de victimes en ces jours. Avant-hier, une cinquantaine de personnes
ont été admises au service des urgences pour intoxication alimentaire, selon
des sources hospitalières. Des personnes présentant des signes d'intoxication
(vomissements et fièvre), ont été admises avant de quitter l'hôpital après
avoir reçu les soins nécessaires. Les autres ont été gardées sous contrôle médical.
Par ailleurs, les urgences de plusieurs EPHS étaient saturées, avant-hier, en
raison des fortes chaleurs qui ont incommodé un grand nombre de malades,
notamment des personnes âgées, a-t-on constaté. De nombreux malades se sont
présentés aux services des urgences pour divers maux, tels que céphalées,
malaises, déshydratation et douleurs abdominales. S'agissant des patients
hypertendus, la même source a fait savoir que leur état s'était aggravé à cause
d'une exposition prolongée au soleil et de leur obstination à jeûner. Certains
diabétiques ont aussi eu des hypoglycémies en raison du non-respect de leur
régime alimentaire, a-t-il ajouté. Les autres cas d'admission aux urgences
étaient liés aux intoxications alimentaires et aux troubles gastriques, notamment
en raison de la consommation de fruits non lavés et d'une suralimentation après
la rupture du jeûne. D'autres malades ont été hospitalisés pour déshydratation
et souffraient d'hypotension et de sécheresse des muqueuses. Les médecins
recommandent aux patients de faire preuve de vigilance en période de canicule,
de boire beaucoup d'eau après la rupture du jeûne, d'avoir une alimentation
équilibrée et de rompre le jeûne en cas de sensation de fatigue importante. Ce
qu'il faut souligner, par ailleurs, c'est la qualité du service qui se dégrade
davantage durant ce mois où beaucoup de travailleurs estiment avoir le droit
«d'assurer un service minimum» durant les soirées ramadhanesques. Ainsi, les
citoyens ont plus d'une raison de se protéger des dangers de la chaleur et
faire attention à ce qu'ils mangent pour ne pas avoir affaire aux galères des
urgences et des soins.
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