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Equipe nationale : Les joueurs victimes de leurs managers

par Kamel Mohamed



Les joueurs de l'équipe nationale sont annoncés un peu partout par la presse nationale notamment. Après un Mondial réussi, plusieurs de ces joueurs ont des contacts avec des clubs. Toutefois, il semble que la valeur de certains d'entre eux est surestimée par des managers dont l'unique souci consiste à gagner le maximum d'argent. Selon des informations recueillies à la FAF, on a révélé que des agents de joueurs privilégient l'argent avant la carrière du joueur. Or, en gérant de manière rationnelle la carrière du joueur, à savoir en le plaçant dans un club où il peut évoluer et progresser, ce joueur pourrait prétendre dans un proche avenir à une carrière «juteuse», a-t-on fait observer à la FAF. A la Fédération, on se montre plutôt «pessimiste» pour certains joueurs qui risquent de passer à côté d'une grande carrière. Ces joueurs devraient continuer d'évoluer dans des clubs où ils peuvent jouer au lieu d'opter pour des clubs où ils risquent de chauffer le banc. A la FAF, on regrette aussi que des mondialistes dont l'avenir reste prometteur optent pour les pays du Golfe. C'est le cas de Rafik Halliche ou encore Adlène Guedioura. A ce titre, on a cité les exemples de Karim Ziani, Antar Yahia et Nadir Belhadj qui n'ont jamais réussi à retrouver leur niveau habituel et rejoindre un club européen.

C'est le cas aussi de Madjid Bougherra qui est resté en sélection grâce à son expérience, sans pour autant retrouver le haut niveau en Europe. En ce sens, à la FAF, on ne cesse pas de réitérer que les internationaux algériens doivent privilégier leur carrière et mettre au second plan le côté financier. A ce propos, l'exemple de Soudani reste édifiant car ce joueur a préféré débuter dans un championnat européen moyen (Croatie) pour s'affirmer progressivement.

C'est le cas aussi de Essaid Belkalem qui évolue en deuxième division du championnat anglais et qui ambitionne de progresser pour atteindre la Premiere League. A la FAF, on a souhaité que les joueurs algériens ne connaissent pas le même sort qu'en 2010 quand ils avaient eu des soucis pour trouver des clubs preneurs et ce, après avoir prétendu que de grands clubs les avaient contactés.