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22 restaurants de la «rahma», à travers la wilaya

par A. El Abci

Pas moins de 22 restaurants de la « rahma », ont ouvert leurs portes, dans la wilaya Constantine pour servir des repas chauds, durant tout le mois de Ramadhan, aux personnes pauvres ainsi qu'à celles en voyage et ou déplacement. Ces restaurants dépendent du service de « Souboul El Kheirat » de la dierction des Affaires religieuses, du Croissant-Rouge algérien ainsi que de personnes privées qui mettent à disposition leurs locaux pour cette opération de solidarité. Ainsi et selon le responsable de «Souboul El Kheirat», Abdelkader Nouar, son service a ouvert, pour ce ramadhan, huit restaurants, qui ont été agréés par la direction de l'Action sociale. Ces établissements sont situés, dira-il, notamment, à l'aéroport de Ain El Bey, à la cité Sissaoui, à Ziadia, à Hamma Bouziane et à la gare ferroviaire de Constantine. Pour sa part le Croissant-Rouge algérien a ouvert, durant le mois de Ramadhan de cette année, trois restaurants «Rahma» dans les villes de Constantine, Ali Mendjeli et Ain S'mara et ce, en attendant, éventuellement, l'ouverture de deux autres, situés à Ain Abid et Ibn Ziad, dira son président Djamel Abdenour. Et cela, ajoutera-t-il, après la sortie d'inspection et de contrôle sur site qu'effectuera la commission de wilaya, chargée de délivrer les autorisations indispensables, en la matière et dont il est en le président. Tout en reconnaissant que pour ce Ramadhan, il y a eu une réduction du nombre des restaurants relevant de sa structure, il n'en indiquera pas moins que cette réduction ne touche pas les bénéficiaires des repas, puisque leur nombre demeure, grosso modo, le même. Le reste de ces restaurants de solidarité, en activité, appartient à des privés et est soumis aux mêmes règles d'hygiène et de qualité des repas qui sont servis chauds par des équipes de jeunes bénévoles, note-t-on à la DAS. Il est à souligner, que ces restaurants de la « rahma » sont, donc, destinés à accueillir les personnes pauvres ainsi que celles en déplacement, hors de leurs communes, wilayas ou pays, carrément, dit-on. Et, dans ce cadre, figurent, bien évidemment, les réfugiés maliens et nigériens, que l'on rencontre sur plusieurs artères de la ?ville des ponts' en familles, accompagnées de leurs enfants et ce, depuis quelques mois déjà. Enfin, tous nos interlocuteurs du Croissant-Rouge algérien, de « Souboul El Kheirat » comme des propriétaires privés, ont déclaré que ces réfugiés sont admis, sans aucun problème et distinction pour se restaurer, au même titre que toutes les autres personnes, qui s'y présentent, même si une réflexion est en cours, actuellement pour leur réserver un restaurant, le plus proche de leur lieu de regroupement, fait-on savoir.