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Saïda : Le dysfonctionnement des feux de signalisation

par Tahar Dib

Comme dans bon nombre d'autres villes du pays, à Saïda la plupart des automobilistes, les taxis principalement (soucieux d'augmenter leurs gains surtout) se plaignent continuellement des longues files qui se forment généralement aux carrefours desservant les quartiers périphériques.

Pour réguler la fluidité de la circulation, très dense même en dehors des heures de pointe, la sûreté a introduit en ces endroits névralgiques des cabines circulaires, quelque peu surélevées pour être vues et où viennent se relayer un duo mixte d'agents affectés à cette délicate mission.

Un sourire professionnel ne serait pas de trop en compensation du soutien apporté par la conduite morale de bon nombre de chauffeurs qui font preuve d'une patience à toute épreuve...

Ce dispositif est venu à point nommé alors qu'il est constaté que la plupart des feux de signalisation ne fonctionnent que par intermittence irrégulière ou se trouvent carrément à l'arrêt, ce qui engendre des embouteillages difficiles à démêler. La situation devient tellement préoccupante qu'elle interpelle l'urgence d'une intervention des services concernés pour la désengorger. Il faut dire que l'extension galopante du parc automobile y est pour beaucoup.

Profitant de ces arrêts imposés, marqués par ce nouveau phénomène socio-économique attribué arbitrairement à l'ANSEJ, le taxi et ses passagers, comme pour se soulager, évoquent le calvaire plus accentué des grandes villes du Nord qui attendent avec impatience la multiplication des lignes du tramway ou du métro...

De l'avis de bon nombre de taxis avisés, le chef-lieu a grandement besoin d'un nouveau plan de circulation réadapté et de nouvelles trémies et/ou d'échangeurs dont les emplacements doivent être mûrement réfléchis. Il faudra aussi que les organismes concernés associent les usagers et non se conformer aux théories aléatoires de certains bureaux d'études « qui veulent apprendre le métier de coiffeur sur des têtes des orphelins ».