Invité, hier, à une émission de la radio régionale, M. Slimani, représentant de la Société algérienne des foires et expositions (Safex), co-organisateur du Salon international de la réhabilitation, des travaux publics et de l'aménagement urbain, qui a été ouvert, le 16 mai dernier et sera clôturé, aujourd'hui, a déclaré que « la liste des projets retenus en prévision de la tenue de la manifestation « Constantine, capitale de la Culture arabe 2015 », dont un palais des Expositions, un palais de la Culture, cinq musées, une bibliothèque nationale, la réhabilitation du patrimoine de la vieille ville, ainsi que divers projets rentrant dans le cadre d'aménagement urbain, répond parfaitement aux spécialités des entreprises retenues pour participer à ce salon ».

Aussi, invité à donner un pré-bilan des activités de ce salon, M. Hadef, attaché au cabinet du wali, a rappelé d'abord, que cette manifestation a réuni 70 entreprises nationales et étrangères, dont 20% sont des sociétés mixtes, venues exposer leurs technologie et savoir-faire en matière de construction et d'urbanisme. Sur le plan de la fréquentation, le salon a accueilli, durant 3 jours, 4.500 visiteurs, professionnels, spécialistes des secteurs privé et public confondus.

A propos de l'affluence très faible des visiteurs, il dira qu'il s'agissait, pour la wilaya, de profiter de l'opportunité pour savoir quelles sont les potentialités locales de réalisation sur lesquelles elle peut compter et permettre à celles-ci de confronter leurs expériences et savoir-faire avec les sociétés étrangères.

Mais sur le plan de la fréquentation par le grand public, le constat a été, quand même, fait : le salon n'a pas eu le succès escompté et les chiffres recueillis par le représentant de la wilaya, auprès d'un échantillon de 9 entreprises participantes, sont là pour le prouver.

Selon M. Hadef, en l'espace de 3 jours, certaines entreprises n'ont accueilli, en tout et pour tout, qu'une vingtaine de visiteurs. Et encore, la majorité des visiteurs du salon sont des étudiants qui étaient obligés de passer par-là pour suivre quotidiennement les cours à l'université.

Les meilleures affluences enregistrées par d'autres entreprises, figurant dans l'échantillon retenu, ont atteint péniblement le chiffre de 200. Cette désaffection du public qui fut pourtant «sensibilisé» par une campagne médiatique qui a duré plus d'un mois était, tout à fait, prévisible.

D'autre part, parmi les entreprises exposantes, il a été remarqué l'absence des grandes entreprises spécialisées dans les travaux publics. Répondant à ces questions, le représentant de la Safex dira que le bilan complet ne pourra être fait qu'une semaine après la clôture et ce sera un bilan économique qui se fera avec les entreprises participantes pour déterminer le nombre de contrats ou de promesses de contrats, réalisés durant l'exposition. Quant à l'absence des grandes sociétés de travaux publics, le même responsable, a rétorqué que le salon a été centré, surtout, sur le créneau de la réhabilitation urbaine et patrimoniale.