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Education: Sit-in des économes et agents des services économiques

par A. El Abci

Plus de 70 économes et agents des services économiques des lycées et CEM de Constantine, ont organisé, hier, un sit-in devant la direction de l'Education de la wilaya de Constantine, pour protester contre la «hogra», dont ils se sentent victimes et réclament, notamment, l'indemnité d'expérience professionnelle et pédagogique ( IEPP), dont bénéficient tous les corps de l'Education, à l'exception du leur qui en a été exclu et privé, disent-ils.

Selon le responsable de la coordination locale des services économiques et d'intendance du secteur de l'Education de la wilaya de Constantine, M. Khadraoui, ce mouvement de protestation a été organisé, en réponse à l'appel de la Coordination nationale des corps des économes, affiliée au Syndicat des personnels de l'Enseignement et de la Formation (l'UNPEF.)

Et notre interlocuteur de poursuivre, «nous souffrons d'une ?hogra' caractérisée, imaginez-vous que nous touchons des salaires inférieurs, de plus de 9.000 DA par mois, par rapport à des collègues classés au même grade mais appartenant à d'autres corps que le nôtre». Et de poursuvre «les personnels des services économiques ne bénéficient pas seulement de l'IEPP, mais sont lésés par un statut particulier qui les prive de nombreuses autres primes, mais qui, leur assigne un surcroît de travail, sans compensation et indemnisation». Ainsi, est-il soutenu, sous la pression de l'administration, beaucoup d'économes gèrent plusieurs établissements scolaires mais sans octroi d'indemnisation en contrepartie. Il en est de même, poursuivent-ils, pour la gestion des cantines «que nous sommes contraints de gérer avec le traitement des factures et les relations avec les fournisseurs, de la gestion des examens officiels (baccalauréat et autres), de la gestion aussi des 3.000 DA de la prime de scolarité, etc. Nous réclamons, en l'occurrence, des primes et indemnités pour cette gestion supplémentaire». Par ailleurs, disent-ils encore, et toujours en réponse au bureau national de la coordination et en solidarité avec les wilayas du sud du pays, «nous allons boycotter, pour aujourd'hui et demain, les 20 et 21 mai courant, notamment l'établissement du projet d'équipement 2013, et tout ce qui a rapport à la gestion annexe, réunions administratives et d'enseignement (intérieures et extérieures à l'établissement) et nous ne participerons pas aux préparatifs matériels des centres d'examen».