L'analyse établie par la commission de l'APW chargée du dossier regroupant les secteurs de l'hydraulique, de l'agriculture, du tourisme et des forêts fait ressortir une réticence des fellahs qui hésitent à s'intégrer dans différents dispositifs de financement mis en place par l'état pour améliorer le développement agricole.

Présenté devant la première session ordinaire de l'APW, le dossier traité par la commission indique que les fellahs ne répondent pas aux avantages accordés par l'état notamment le crédit « Errafiq » auquel le nombre de fellahs intégrés est jugé très faible particulièrement ceux spécialisés dans la production du semences dont le nombre dépasse les 6000 fellahs à l'échelle de la wilaya, malgré le fait que ce crédit est accordé sans intérêt.

L'autre programme auquel les fellahs n'accordent aucune attention est celui de Tahadi dont le projet créé le 23.02.2011 n'a bénéficié, selon le rapport de la dite commission, qu'à deux demandeurs alors que 15 PV ont été validés par le bureau d'étude Bneder et par l'Office national des terres agricoles.

Le rapport fait état également de la réticence des apiculteurs à adhérer au programme de financement qui encourage les éleveurs ayant des ruches pleines alors qu'il est prioritaire de financer ceux ayant des ruches vides pour les avantager à la réussite de l'opération de l'essaimage.

L'implantation des oliviers connaît une régression puisque la surface plantée jusque-là est estimée à 500 hectares seulement parmi les 30 milles hectares considérés comme quota attribué à la wilaya de Mascara ; alors que seulement 184 fellahs ont bénéficié du Fonds national du développement agricole, avec une enveloppe financière dépassant les 8 millions de dinars.

Le même constat a été fait, selon le rapport, pour les cultivateurs d'agrumes dans les périmètres d'El Habra pour différents arguments.