C'était prévisible. A la suite de la mauvaise série du SAM, l'entraîneur
Benguela a préféré se retirer et les dirigeants du club n'ont pas tardé à lui
trouver un successeur en la personne de Bendoukha. La
question qui est venue à l'esprit coule de source : allait-on assister au choc
psychologique, assez fréquent dans ce genre de situations ? Quoi qu'il en soit,
les deux équipes -pour des objectifs évidemment différents-, n'ont pas ménagé
leurs efforts, attaquant tour à tour sans cesse. Des occasions, il y en a eu
toute une flopée, les deux gardiens étant constamment sollicités.
Les camarades de Garriche, très motivés, ont
fait preuve d'abnégation tandis que les Bécharis
voulaient prouver leur valeur hors de leur stade où ils sont intraitables. Cette
opposition a donc été des plus captivantes même si aucun but n'a été inscrit au
cours de cette première période. Il y a lieu de souligner que la reprise a été
décalée en raison des incidents entre les supporters des deux équipes. Il a
fallu l'intervention du service d'ordre pour que le jeu reprenne. Ce
regrettable contretemps n'a pas altéré l'ardeur des vingt-deux acteurs, tous
désireux de rafler les trois points. A plusieurs reprises, on a failli assister
à l'ouverture du score. Du côté de la
JSS, Motrani se montra dangereux
pour la défense samiste. Les protégés de Bendoukha ont eu deux nettes occasions que le keeper adverse Sefioune annihila
avec beaucoup de brio (52 et 57').
Tout restait possible dans ce débat très captivant où, hélas, il ne manquait
que les buts. Et en dépit de leur débauche d'efforts et la multitude
d'occasions, les deux équipes s'en retournèrent dos-à-dos, un résultat qui
arrange plus la JSS
que le SAM.