Des sépultures, au niveau du cimetière de Aïn El-Beïda, ont subi des dégradations au lendemain des
dernières précipitations, ce qui a poussé des proches de personnes décédées à
interpeller les services concernés pour prendre les mesures qui s'imposent. Selon
des citoyens qui se sont déplacés au siège de notre rédaction, les pluies qui
se sont abattues sur Oran ont causé des dégâts à plus de 200 tombes au niveau
des différents carrés du cimetière. Nos interlocuteurs indiquent qu'en l'absence
de canalisation d'évacuation des eaux pluviales, chaque forte précipitation
engendre des dégâts à des sépultures. Nos interlocuteurs affirment que certains
ont été contraints de procéder avec leurs propres moyens à réparer les dégâts. «Face
à la forte pression des eaux, des tombes se sont affaissées. Après avoir
attendu vainement, nous avons dû nous débrouiller pour remettre les tombes à
leur état initial. Lorsque nous nous sommes rapprochés de certains agents au
niveau du cimetière, on nous a affirmé que le personnel qui assure les travaux
d'entretien est insignifiant par rapport au nombre de sépultures», assure un
des citoyens. Ce dernier signale que les familles concernées sollicitent à
travers une lettre, accompagnée d'une pétition, l'intervention du maire d'Oran
pour inciter les services concernés à un recensement des sépultures ayant subi
des dégâts et de procéder aux travaux adéquats dans les plus brefs délais. «En
l'absence d'un réseau fiable d'évacuation des eaux pluviales, le problème
subsistera», ajoutent les mêmes sources qui rappellent que ce n'est pas la
première fois que ce problème a été soulevé.