L'enceinte de l'école syndicale de l'UGTA « Sabra et Chatila » n'a pu contenir la foule de retraités venus de toutes les communes de la wilaya observer un sit-in en signe de solidarité avec leurs semblables des autres wilayas du pays.

Les énergies au repos ont crié leur soutien aux retraités et réitéré les revendications déjà exprimées, soit la revalorisation des pensions, «en souffrance dans les services des pouvoirs publics», mais exigent surtout le paiement sans délai de cette revalorisation avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008, au même titre que les régularisations des autres secteurs», précisent ceux qui ont usé leurs neurones et leurs biceps au profit du pays, «une Algérie commune à tous et sans distinction», répètent les retraités de Saïda». «La revalorisation avec effet acquis à partir de 2008 est une exigence, sans quoi nous prendrons d'autres dispositions, d'autant que nous représentons une force en éveil, relativement plus importante que celle en activité », avertissent les retraités de Saïda dont le nombre est estimé à 22.000, et qui menacent d'organiser des marches afin de «paralyser l'activité socioéconomique, et nous saurons nous y prendre», diront-ils à l'unisson en présence de M. Rebahi Abderrahmane, SG de l'Union de wilaya UGTA venu calmer les esprits et atténuer la colère «de ceux qui ont renfloué les caisses à la sueur du front », dira un ex-enseignant.

En outre, les retraités ont demandé « le renouvellement du bureau FNTR, dont le mandat a exprimé et qui, pour des raisons électoralistes bloque les adhésions ». Le responsable syndical Rebahi a suggéré à la foule en colère de déposer les adhésions au siège même de l'Union afin de préparer l'assemblée générale. Les retraités se sont séparés après avoir constitué une commission provisoire, en l'absence du bureau et promis de se rassembler si l'écho escompté demeure vain. « Le pouvoir a dépassé le délai promis et c'est inacceptable envers une frange respectable et respectueuse », conclut un retraité de la wilaya.