La Soprep (Société de promotion, réalisation et développement des prestations de relations publiques et services liés), filiale de Sonatrach, créée en 2006, durant la période de Chakib Khelil à la tête du secteur de l'énergie, a été dissoute. La nouvelle donnée, hier, par un quotidien national, nous a été confirmée de bonne source. Le conseil d'administration de Sonatrach a décidé, le 8 novembre dernier, dans une grande discrétion de dissoudre la Soprep. Créée en 2006, avec un capital de 100 millions de dinars, la Soprep avait pour mission, ainsi qu'il est mentionné sur son site qui n'est plus actualisé depuis le 4 novembre, «d'assurer l'accueil, le protocole, le transport, l'hébergement et la restauration, ainsi que l'organisation et la gestion des foires, forums et manifestations nationales et internationales».

 La Soprep était de ce fait engagée dans l'organisation du GNL 16 d'Oran qui a été un échec retentissant en dépit des grosses dépenses engagées dans l'organisation de l'événement. La Soprep était en charge de la gestion et de l'exploitation du Centre des Conventions d'Oran.

 La filiale était détenue à 60% par Sonatrach, 10% pour Tassili Airlines, tandis que l'Entreprise nationale de forage (Enafor), l'Entreprise nationale de travaux aux puits (ENTP), la société de distribution de produits pétroliers Naftal et les deux entreprises de gestion des zones industrielles d'Arzew et de Skikda détenaient chacune 6%. Aucune indication n'a été donnée sur les raisons de la dissolution de la filiale, mais on pense que cela entre dans le cadre de la révision générale en cours de la situation au sein de l'entreprise Sonatrach après les affaires qui ont entraîné la décapitation de son ancien management.

 Pour rappel, le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, a déclaré récemment au sujet de la situation interne à Sonatrach qu'un réexamen est en cours sur la manière de «renforcer le contrôle interne dans le mode de gestion de Sonatrach». «Il s'agit de sécuriser le personnel et les responsables et à renforcer les mesures de contrôles internes». La durée de vie, très courte, de la Soprep fait partie de la révision en cours.